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CONTRIBUTION
M�THODOLOGIE DE FORMATION DES JEUNES TALENTS SPORTIFS Modalit�s de fonctionnement des centres de formation
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 04 - 2011

Par le Dr Bounemri Zaki Saliha, ma�tre de conf�rences,
enseignante handball � l�INFS/STS � D�ly-Ibrahim
Les crit�res de qualit� en mati�re de formation des jeunes athl�tes d�pendent principalement des contr�les externes et internes.
� Le contr�le externe regroupe � la fois l�environnement politique et l�gislatif, qui oblige les centres d�entra�nement � prendre en compte certains aspects cl�s, et le type de contr�le et d�assistance mis en place par les institutions sportives (qui jouent un r�le cl� principalement via les f�d�rations), le plus souvent par l�interm�diaire de cahiers des charges d�finissant des crit�res de qualit� et par le biais de la formation des entra�neurs.
� Le contr�le interne fait r�f�rence aux initiatives prises par les centres d�entra�nement eux-m�mes en mati�re de crit�res de qualit� et de niveau de professionnalisation.
Crit�res de qualit� relatifs aux syst�mes et aux structures
Crit�res de qualit� li�s � l�organisation de la formation
� L�organisation des syst�mes de formation des jeunes sportifs de haut niveau d�pend de nombreux facteurs : histoire des institutions sportives nationales et locales / clubs, g�ographie, �conomie et population du pays, d�veloppement �conomique des diff�rents sports du pays, etc.
Chaque f�d�ration, club, collectivit� locale doit prendre en compte cet environnement pour mettre en place un syst�me de formation sportive efficace. Cependant, la plupart du temps, la qualit� de certains mod�les d�pend plus de la volont� de chaque structure de formation (centre, club, etc.) de s�impliquer r�ellement dans une politique de formation saine et efficace que des politiques men�es et du soutien apport�s par les minist�res ou les f�d�rations.
� Environnement politique et l�gal
Dans certains pays, en France, en Grande-Bretagne ou en Irlande par exemple, des r�glements (lois �tatiques ou �dict�es par les organisations sportives) relatifs � l'organisation et � la promotion des activit�s physiques et sportives peuvent apporter un cadre g�n�ral � l�organisation de la formation des jeunes athl�tes de haut niveau. La plupart des Etats membres de l�Union europ�enne prend en compte le sport de haut niveau dans son syst�me �ducatif (emplois du temps, promotion du sport � l��cole�). Douze Etats membres ont des classes �sport �tude�. Dix-neuf Etats membres ont m�me des �coles sp�cialis�es, n�accueillant que des jeunes sportifs de haut niveau. En Belgique, en Slov�nie et au Portugal, un statut sp�cifique a m�me �t� cr�� pour les jeunes sportifs prometteurs. Enfin, on trouve des centres de formation g�r�s par des clubs professionnels ou des investisseurs priv�s en France ou en Grande- Bretagne.
� Le r�le des institutions sportives
Les f�d�rations peuvent mettre en place des politiques visant � contr�ler, promouvoir et d�velopper la formation des jeunes athl�tes de haut niveau
R�le des centres d�entra�nement
En fonction des sports, des pays et des institutions sportives, les centres d�entra�nement ont plus ou moins d�autonomie dans leur organisation et leur philosophie.
Crit�res de qualit� relatifs � l�existence de cahiers des charges
� La mise en place de cahiers des charges est un facteur cl� de succ�s du d�veloppement de la formation sportive dans de nombreux pays. Les cahiers des charges peuvent �tre tr�s diff�rents de l�un � l�autre : en termes de contenu, en termes d�organisation des contr�les, en termes d�avantages apport�s aux centres qui r�pondent aux exigences, etc.
� Environnement politique et l�gal
Certains Etats ont mis en place un certain nombre de lois encadrant la gestion des centres d�entra�nement. Ces lois peuvent imposer � ces structures de respecter un cahier des charges. Par exemple, en France, selon la Loi Buffet de 1999, les centres d�entra�nement doivent respecter un certain nombre de crit�res, contr�l�s par le minist�re de la Sant�, de la Jeunesse et des Sports, pour obtenir l�agr�ment de ce dernier et pouvoir accueillir et entra�ner des jeunes sportifs de haut niveau.
� R�le des institutions sportives
Dans certains Etats, les f�d�rations ont la possibilit� d�adapter ces textes � leur propre sport. Ceci permet de cumuler la s�curit� apport�e par le cadre l�gislatif et de respecter les sp�cificit�s inh�rentes � chaque sport.
� R�le des centres d�entra�nement
En l�absence de textes l�gislatifs ou de r�glements f�d�raux, certains centres d�entra�nement peuvent r�diger et mettre en place leur propre cahier des charges. Crit�res de qualit� relatifs aux effectifs des centres d�entra�nement
� Les effectifs des centres d�entra�nement d�pendent de nombreux facteurs : population totale du pays, r�gles du sport, �conomie du sport, organisation du sport, etc. La taille totale des effectifs en formation a un impact majeur sur les performances d�un sport. Cela peut avoir un impact sur le pourcentage d�athl�tes r�ussissant � atteindre le haut niveau, et sur le niveau sportif atteint par ces m�mes athl�tes.
� Environnement politique et l�gal
Seuls les f�d�rations et les centres d�entra�nement peuvent d�cider de la taille des effectifs des jeunes sportifs de haut niveau int�gr�s dans leurs structures.
� R�le des institutions sportives
Les f�d�rations peuvent limiter le nombre de jeunes sportifs int�gr�s dans leurs structures. Certaines f�d�rations peuvent m�me imposer aux clubs poss�dant leur propre centre d�entra�nement une taille d�effectif maximum.
Crit�res de qualit� relatifs aux syst�mes de d�tection des jeunes talents
� La d�tection de jeunes talents est l�une des composantes essentielles d�un syst�me de formation de jeunes sportifs de haut niveau. Les diff�rents syst�mes de d�tection d�pendent, comme les syst�mes de formation eux-m�mes, de nombreux facteurs : Type de sport, histoire et institutions sportives nationales et locales, g�ographie et population du pays, �conomie du sport / pays, etc. Le succ�s des syst�mes de d�tection des talents d�pend de leur capacit� � s�adapter � ces sp�cificit�s. Il est �galement cl� que ces syst�mes ne soient pas uniquement bas�s sur des crit�res sportifs.
� Environnement politique et l�gal
La plupart des d�cisions concernant les politiques de d�tection sont prises par les f�d�rations.
� R�le des institutions sportives
Peu d�Etats membres ont mis en place des politiques de d�tection multisports (ces politiques n�cessitent une coordination politique et logistique importante avec les �tablissements scolaires).
Crit�res de qualit� relatifs au financement de la formation
� Le financement de la formation de jeunes sportifs de haut niveau est cl� pour la r�ussite d�un syst�me de formation. Le financement d�pend de plusieurs facteurs : l��conomie du sport dans le pays concern�, la popularit� du sport dans le pays, les r�sultats obtenus au plus haut niveau, l�implication des pouvoirs publics et des partenaires priv�s.
� Environnement politique et l�gal
Le niveau d�implication des pouvoirs publics dans le financement de la formation des jeunes sportifs de haut niveau varie sensiblement d�un Etat � un autre. L�Etat, par l�interm�diaire du minist�re en charge du sport de haut niveau, les f�d�rations et les collectivit�s locales assurent une partie de ce financement dans la grande majorit� des pays de l�Union europ�enne. La part priv�e de l�investissement est prise en charge par les clubs (ce qui est par exemple le cas de beaucoup d�Etats concernant le football et le basket) et aussi via les loteries nationales dans certains pays (Autriche, Grande-Bretagne, R�publique tch�que, France, Portugal�). Crit�res de qualit� relatifs � la formation sportive des jeunes athl�tes de haut niveau L�entra�nement sportif est bien s�r l�activit� principale des centres.
I. L�athl�te
I.I) Dur�e et p�riode d�entra�nement L�entra�nement ne doit alt�rer ni la sant�, ni l��quilibre psychologique, ni la formation scolaire/professionnelle d�un jeune athl�te de haut niveau. Ainsi, la dur�e de l�entra�nement peut �tre un probl�me dans certains sports (principalement pour les sports � maturit� pr�coce) et la fa�on dont les centres d�entra�nement g�rent ce param�tre peut parfois �tre crucial.
� Environnement politique et l�gal
Dans certains pays, la dur�e des entra�nements est limit�e par certaines lois ainsi que par des conventions collectives (dans certains sports professionnels) ou des consignes officielles diffus�es par l�Etat ou le mouvement sportif. Ces limitations sont principalement mises en place en fonction de l��ge des athl�tes et en termes de calendrier (par exemple, des dur�es minimum entre deux comp�titions).
R�le des institutions sportives
La dur�e de l�entra�nement est souvent fix�e par les f�d�rations, qui connaissent particuli�rement bien les sp�cificit�s de leur sport. La dur�e des entra�nements varie en fonction des sports et de l��ge des jeunes sportifs. Certains cahiers des charges sp�cifient la dur�e minimale et maximale des entra�nements.
� Entra�nement quotidien
� 10 � 12 heures d�entra�nement hebdomadaire
� Les joueurs ne peuvent s�entra�ner plus de 18 heures par semaine (comp�titions inclues)
� Un jour ou deux demi-journ�es de repos
� Une s�ance de condition physique par semaine
� Un planning d�entra�nement annuel est �tabli par le coach et valid� par le directeur technique national.
En Angleterre, en fonction de l��ge des joueurs, une dur�e minimum d�entra�nement (hors comp�titions) doit �tre propos�e aux joueurs �voluant au sein des acad�mies de football et, en m�me temps, un minimum et un maximum de matchs sont autoris�s chaque saison. En outre, dans de nombreux pays, et dans de nombreux sports, une distinction est r�alis�e entre �ge de pratique et �ge minimum de participation � des comp�titions. Dans les pays o� les centres sont g�r�s par les f�d�rations, il revient � ces derni�res de fixer la dur�e des entra�nements.
� R�le des centres de formation
La dur�e des entra�nements dans le sport de haut niveau est tr�s variable d�un sport � un autre. Dans certains cas, une charge d�entra�nement journali�re plus importante est n�cessaire. C�est le cas des sports tr�s techniques (comme le tennis) ou tr�s sp�cifique (natation). La politique des centres d�entra�nement peut n�anmoins avoir une influence sur la dur�e des entra�nements. En effet, les centres ont la responsabilit� de personnaliser les s�ances d�entra�nement, adapt�es � chaque individu. L�aspect qualitatif de l�entra�nement est donc la cl� pour limiter le volume horaire. Cependant, ceci est parfois difficilement applicable aux sports collectifs
Age minimum pour la pratique sportive intensive
A l�instar de la dur�e d�entra�nement, l��ge auquel un jeune athl�te d�bute la pratique intensive d�un sport pour atteindre le haut niveau ne doit alt�rer en rien son �tat de sant�, son �quilibre psychologique et son parcours scolaire. Cette probl�matique est tr�s sensible dans les sports � maturit� pr�coce et il est int�ressant d�analyser comment les centres d�entra�nement traitent cette question. Ceci est d�autant plus important dans la mesure o� cette question de l��ge minimum pour la pratique intensive est tr�s d�licate puisque, dans de nombreux cas, la diff�rence entre l��ge biologique et l��ge chronologique n�est pas prise en compte.
� Environnement politique et l�gal
Quelques pays ont mis en place des lois d�finissant un �ge minimum � la pratique sportive intensive. Il est int�ressant de constater que parfois certaines r�gles imposent uniquement un �ge minimum de participation d�un athl�te aux comp�titions avec une �quipe nationale.
� R�le des institutions sportives
Au vu des diff�rences pouvant exister selon les sports, il revient aux f�d�rations de fixer cet �ge minimum. N�anmoins, les f�d�rations se contentent simplement d��mettre des recommandations et non des obligations aupr�s des clubs et des centres d�entra�nement. Dans les pays o� l�entra�nement intensif est pris en charge par les f�d�rations, ce sont ces derni�res qui d�cident quel est l��ge minimum requis pour commencer l�entra�nement.
� R�le des centres de formation
Dans le cas des sports � maturit� tardive, la plupart des centres d�entra�nement int�grent le fait qu�il n�est pas n�cessaire (voire contreproductif) d�imposer � un jeune sportif de commencer l�entra�nement intensif de mani�re trop pr�coce. Dans le cas des sports � maturit� pr�coce, o� il est souvent conseill� de commencer l�entra�nement intensif tr�s t�t, le plus important n�est peut-�tre pas d�imposer un �ge minimum mais de rendre obligatoire l�accompagnement scolaire, psychologique et m�dical du jeune athl�te, souvent �loign� de sa famille.
Effectifs
Le nombre d�athl�tes composant les effectifs des centres d�entra�nement a une incidence directe sur la qualit� de l�entra�nement.
� Environnement politique et l�gislatif
� R�le des institutions sportives Les f�d�rations, par le biais des cahiers des charges, s�assurent qu�un nombre minimum ou maximum d�athl�tes soit respect� dans les centres. L�effectif des promotions influe �galement sur le nombre d�entra�neurs requis dans un centre d�entra�nement.
� Exemple : le cahier des charges r�dig� par la F�d�ration anglaise de football concernant les Acad�mies impose un nombre maximum de joueurs pour chaque cat�gorie. Ainsi, des moins de 9 ans aux moins de 14 ans, les promotions ne doivent pas d�passer 30 joueurs, des moins de 15 ans aux moins de 16 ans, elles ne doivent pas d�passer 20 joueurs, des moins de 17 ans aux moins de 21 ans, elles ne doivent pas d�passer 15 joueurs.
� En France, le cahier des charges de la F�d�ration d�athl�tisme impose un nombre minimum d�athl�tes (6) par centre mais �galement un ratio d�un entra�neur pour 4 � 15 athl�tes.
De la m�me mani�re, le cahier des charges du basket-ball fran�ais impose aux centres de constituer des promotions d�au moins 5 joueurs et de 15 joueurs au maximum. Dans les pays/sports o� les f�d�rations sont les principaux responsables de la formation des jeunes athl�tes de haut niveau, elles d�cident des effectifs des meilleurs centres du pays.
� R�le des centres d�entra�nement
La plupart des centres d�entra�nement de sports collectifs ont diminu� les effectifs de leurs promotions pour se concentrer sur la formation de leurs meilleurs joueurs. Certains centres ont �galement mutualis� leurs moyens en cr�ant des structures communes, esp�rant ainsi augmenter le nombre de joueurs atteignant le tr�s haut niveau. Leur volont� est �galement d�am�liorer l�encadrement des joueurs (m�dical, services au quotidien�)
Recrutement / Origine g�ographique du jeune sportif
La prise en compte de l�origine g�ographique des athl�tes par un centre d�entra�nement lors du processus de recrutement peut-�tre consid�r�e comme une bonne pratique dans la mesure o� il est peut �tre tr�s difficile et contre-productif pour des athl�tes de d�m�nager et vivre loin de leur famille d�s le plus jeune �ge. Ce probl�me est d�autant plus important pour les sports � maturit� pr�coce (les jeunes athl�tes ont souvent besoin de quitter leur domicile plus t�t), pour les sports d��quipe (il est difficile de rester proche de son domicile s�il n�y a pas d��quipe �voluant au niveau requis) et pour les pays o� des populations peuvent vivre loin des centres d�entra�nement.
� Environnement politique et l�gislatif Il n�y a aucun r�glement concernant l�origine g�ographique des athl�tes. Cependant, dans la pratique, �tant donn� l�organisation r�gionale du sport, de nombreux jeunes athl�tes trouvent souvent un club � proximit� de leur domicile parental.
� R�le des institutions sportives
Les f�d�rations devraient mettre en place un r�glement interdisant les transferts qui obligeraient des joueurs de moins de 14 ans � d�m�nager de leur r�gion de domicile. En Angleterre, le cahier des charges des centres de formation des clubs professionnels (Acad�mies) stipule, sur le fondement de l�article 19 du r�glement Fifa concernant les transferts de joueurs, qu�un joueur �g� de moins de 18 ans ne peut s�engager dans un centre d�entra�nement � plus d�une heure et demie de son domicile.
� R�le des centres d�entra�nement
La politique des centres est tr�s diff�rente d�un sport et d�un pays � un autre. Dans certains pays, les centres se concentrent avantage sur la formation d�athl�tes locaux. Dans le football, par exemple, les centres de formation ont des approches tr�s diff�rentes : certains se concentrent essentiellement sur la r�gion alors que d�autres m�nent des politiques de recrutement aux quatre coins du pays voire aux quatre coins du monde (malgr� les statistiques r�alis�es par de nombreux centres montrant que les joueurs locaux arrivent plus souvent � devenir professionnels). Crit�res de qualit� relatifs � l�encadrement des athl�tes
II.I) Formation et formation continue des entra�neurs
Les entra�neurs sont l�un des facteurs cl�s de succ�s d�un centre d�entra�nement. Leur responsabilit� dans la r�ussite du centre est tr�s importante : celle-ci s��tend de la politique de recrutement � la finalisation de la formation d�un athl�te avant son passage dans l��lite. Les entra�neurs ont parfois l�avenir (sportif mais aussi professionnel) de certains athl�tes entre leurs mains. Il est donc indispensable qu�ils puissent b�n�ficier d�une formation de haut niveau (pour comprendre les risques qu�un athl�te de haut niveau peut encourir et pas seulement les risques li�s � l�entra�nement) et d�une formation continue de qualit� (la science de l�entra�nement est une science assez r�cente et des nouvelles m�thodes d�entra�nement sont identifi�es chaque ann�e).


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