Les path�tiques t�moignages de Hamou Amirouche, secr�taire particulier du chef de la Wilaya 3 historique, le colonel Amirouche A�t- Hamouda, continuent encore et toujours de susciter un vif int�r�t aupr�s des f�rus d�Histoire. Samedi au centre culturel Ferrat-Ramdane de Bouzegu�ne, sa conf�rence intitul�e �Amirouche, l�homme et le symbole� a �t� suivie par une foule nombreuse, suspendue aux l�vres du conf�rencier qui effectue pour la premi�re fois une visite de ce type dans la r�gion de ses anc�tres sur une initiative port�e de l�Association des enfants de chouhada Thana�mt 57. Des acteurs de la R�volution, � l�image d�A�t-Ahmed Ouali, officier de l�ALN et secr�taire de la Wilaya 3, et d�Amar Azouaoui, secr�taire de Mohand Oulhadj, ont assist� � la conf�rence qui a d�but� apr�s le recueillement sur la tombe du colonel Mohand Oulhadj. Toujours remont� contre les pourfendeurs du chef historique de la Wilaya 3, Hamou Amirouche consid�re que ceux qui usent et abusent encore aujourd�hui de l�affaire de la Bleuite pour donner du colonel Amirouche une image de sanguinaire ne font qu�ex�cuter les desseins de l�arm�e coloniale qui ne voulait pas se satisfaire de la mort physique de Amirouche dont il fallait aussi d�truire la l�gende � travers l�odieux complot de la Bleuite. �Un appel entendu par nos fr�res qui ont s�questr� pendant trente ans les restes du colonel Amirouche�, s�indigne l�orateur qui a puis� dans ses lointains souvenirs pour dire l�immense humanisme d�Amirouche qui, au d�triment de sa s�curit�, recevait les dol�ances du peuple dans les villages qu�il sillonnait inlassablement avec ses troupes. Pour le conf�rencier, son chef incarnait d�extraordinaires valeurs humaines. Le FLN ne commettait jamais d�injustices, mais, comme dans toute r�volution, des erreurs. Mais s�attaquer � la m�moire et au symbole d�Amirouche, nationaliste de la premi�re heure et maquisard mort en h�ros les armes � la main, c�est toucher � la nation et � la r�volution, mart�le l�orateur. Dans son prochain ouvrage, le conf�rencier compte ainsi �tablir les statistiques des centaines voire des milliers de cadres de la nation issus des centres des �tudiants ouverts � Tunis avec les fonds de la Wilaya 3 sur une initiative originale d�Amirouche dont la d�concertante vision politique r�v�le sa stature de chef d�Etat. Hamou Amirouche a enfin �tabli des similitudes entre le colonel Amirouche et son successeur, le colonel Mohand Oulhadj, des hommes � l�abri du besoin qui avaient choisi le dur combat pour l�ind�pendance au confort familial que pouvait leur procurer leur condition sociale. Amirouche pouvait bien rester � Tunis et profiter des grands h�tels et des voitures rutilantes. Mais il avait opt� pour la dure condition des maquis de la R�volution...Dans son intervention, A�t-Ahmed Ouali consid�re qu�il ne faut pas laisser l�Histoire entre les mains des menteurs. �La premi�re falsification de l�histoire concerne la date de l�ind�pendance proclam�e par Benkhedda le 3 juillet 1962 et reconnue par De Gaule � partir de Paris.� Vendredi, le secr�taire d�Amirouche, accompagn� des membres de l'association Sevaa Zvari, qui active pour la r�habilitation du m�tier de la forge s�est ressourc� � Ihitoussen, le village natal de ses parents o� il s�est �mu devant la forge ancestrale, o� furent fabriqu�es autrefois des armes anciennes ayant servi aux insurrections arm�es, et re�u de la population en f�te un burnous blanc.