La pratique des arts martiaux, en Alg�rie a souvent baign� dans les luttes et querelles intestines. Apr�s l��pisode des faux brevets d�livr�s dans les ann�es 1990 moyennant une compensation p�cuniaire, les structures f�d�rales, dont celle de la FAK, nous livrent leur dernier secret, sous forme d�une affaire de visas attribu�s � des personnes tierces qui n�ont aucune filiation avec la f�d�ration. Le scandale est cette fois r�v�l� par un membre tr�s au fait de cette pratique qui a valu au MJS, par qui tout doit passer en termes de contr�le, les r�primandes des chancelleries et des tribunaux. C�est le pr�sident de la Commission nationale d�arbitrage de la F�d�ration de karat� koshiki, Aroun Hamid, qui a, dans un courrier adress� aux services du minist�re de la Jeunesse et des Sports, la semaine derni�re, d�nonc� de �graves faits�. Le fait remonte, selon la lettre explicative envoy�e au MJS, � ce d�but de l�an 2011. M. Aroun est invit�, en date du 1er f�vrier, � venir s�expliquer, au m�me titre que son coll�gue Sekat Abdelhakim (pr�sident de la commission d�arbitrage au niveau de la ligue d�Alger) devant un inspecteur de la tutelle (M. Bara Abdelwahab) � propos du dossier de faux arbitres, en l�occurrence Khelfi Sofiane et Mokhtari Abdelkader, qui ont �t� port�s sur la liste des demandeurs de visas d�entr�e en Allemagne d�pos�e au niveau du MJS. Dans sa requ�te, M. Aroun affirme que �le pr�sident de la Commission nationale de karat� koshiki, Habbouche Farid, et le pr�sident de la FAK, Mekhfi Aboubaker, m�ont suppli� de reconna�tre les deux faux arbitres devant l�enqu�teur afin d��viter le scandale �. M. Aroun ne s�est pas ex�cut� et a tenu � d�noncer les deux personnes qui n�avaient aucune qualit� au sein de la f�d�ration. Un t�moignage que M. Aroun dit avoir notifi� par �crit. C�est � ce moment que les d�boires vont commencer pour M. Aroun. Le pr�sident de la F�d�ration de karat� et celui de la commission nationale de koshiki vont lui faire payer son �comportement d�honn�te citoyen ayant dit la v�rit�. �Le premier signe de repr�sailles m�est parvenu par le biais du SG de la f�d�ration �, dira M. Aroun qui, dans une correspondance (63/SG/FAK/2011, annexe 1) l�invitera, en date du 3 mars 2011, � justifier d�un dipl�me international en rapport avec le poste qu�il occupe depuis le 15 janvier 2008, faute de quoi il sera mis fin � ses fonctions de pr�sident de la Commission nationale d�arbitrage. M. Aroun fait remarquer dans sa missive que �la majorit� absolue des gens du koshiki ne d�tient aucun dipl�me national ou international du moment que cette commission nationale de karat� koshiki n�existait pas auparavant �. Mieux, M. Aroun a �t� convi� � se pr�senter le 31 mars dernier � Oum El- Bouaghi, lieu du championnat d�Alg�rie de karat� koshiki, en tant qu�arbitre et non pas comme pr�sident de la Commission nationale d�arbitrage de la f�d�ration (annexe 2 r�f./47/FAK/2011). M. Aroun, qui r�v�lera dans sa correspondance adress�e au MJS que �des noms d�arbitres inconnus ont �t� rajout�s sur l�ordre de mission�, refusera d�assister � ladite comp�tition. Dans son r�quisitoire, M. Aroun a rappel� que la d�livrance de visas par la f�d�ration � des personnes �trang�res au sport n��tait pas un cas isol�. Selon lui, �des gens �trangers � la discipline ont b�n�fici� de visas d�entr�e au Canada en date du 30 mai 2010 et aux �tats-Unis en date du 10 octobre 2010�, confiant que ces personnes ne sont jamais revenues en Alg�rie. Il citera l�exemple du fr�re du pr�sident de la Commission nationale de karat� koshiki qui figurait sur la liste des demandeurs de visas en sa qualit� de membre de la d�l�gation alors qu�il est propri�taire d�une agence de tourisme qui sert de prestataire de services (billetterie) pour la FAK. Le pr�sident de la Commission nationale de koshiki, Farid Habbouche, contact� par nos soins, s�est d�clar� ��tonn� par le sujet� et a affirm� que �M. Aroun doit assumer ses �crits et ses d�clarations�. �Personnellement, je ne suis pas au courant de cette lettre adress�e au minist�re. Tout ce que j�ai � dire sur la question est que M. Aroun nous a remis une liste qu�il a sign�e, dans laquelle figurent des noms d�arbitres qu�il a lui a m�me choisis. Maintenant, s�il dit que nous avons int�gr� des personnes qui n�ont aucune qualit� au sein de notre structure, il doit apporter la preuve de ce qu�il avance. J�ai lanc�, il est vrai, une op�ration d�assainissement du koshiki, discipline qui a disparu du paysage du MSN en 2000, et il se peut que ce monsieur en soit d�rang�, a-t-il succinctement r�pondu. Le pr�sident de la F�d�ration de karat�, M. Mekhfi, qui accompagne l�EN au tournoi du Bosphore (Turquie), ouvert hier � Istanbul, dira, dans une conversation t�l�phonique : �M. Aroun, que je ne connais pas personnellement, devait s�adresser � la f�d�ration avant de saisir la tutelle. Par correction et par respect � la hi�rarchie, il se devait de me transmettre ses missives et autres rapports sur d��ventuelles anomalies. Notre f�d�ration est en train d�accompagner le koshiki sur le plan administratif. Je peux toutefois vous affirmer que cette affaire de visas d�livr�s � des personnes �trang�res � la f�d�ration ou � la Commission nationale de koshiki m�est personnellement inconnue. Cela dit, s�il s�av�re que les faits sont r�els, des sanctions tomberont in�vitablement.� Quant au MJS, une voix autoris�e nous certifiera que �le dossier suit son cours et des sanctions exemplaires seront prononc�es � l�encontre des responsables de ce scandale�. A suivre. B. M. OPEN DU BOSPHORE L�or pour Bouabaoub, l�argent pour Chikhi Le Tournoi international du Bosphore de karat� r�unit cette ann�e 31 pays, dont l�Alg�rie. Notre pays est repr�sent� par 23 athl�tes en kata et kumit�. Durant cette comp�tition qui sert d��tape pr�paratoire aux championnats arabes l�EN a d�croch� deux m�dailles. La premi�re en vermeil, �uvre de Bouabaoub Walid (-75 kg) alors que Chikhi Dehia (- 50 kg) a d�croch� la m�daille d�argent. EN RAISON DE LA LOCATION �EXORBITANTE� DE LA SALLE OMS La ligue de T�bessa dans la tourmente La wilaya de T�bessa compte dix-sept clubs refermant quelque 1 400 pratiquants, toutes cat�gories confondues. Ces adeptes de cet art martial tr�s pris� n�arrivent pas � s�exprimer pleinement en raison d�un certain nombre de probl�mes. Le tr�sorier de la Ligue de T�bessa, que nous avons contact�, justifie ce �manque � gagner� par les prix affich�s par la direction de l�Opow qui exige aux clubs le paiement de la somme de 30 000 DA/jour pour leurs s�ances tenues � la salle omnisports. Or, selon le tr�sorier de la Ligue de T�bessa, au niveau des structures d�accueil des autres wilayas, le tarif oscille entre 2 000 et 5 000 DA. La wilaya, la DJS et la f�d�ration ont �t� saisies pour att�nuer la souffrance, mais il semble bien que les clubs, subventionn�s � hauteur de 120 000 DA, devront aller chercher ailleurs ou carr�ment dispara�tre.