La wilaya d�Oran abrite depuis hier, et ce jusqu�au 19 mai 2011, le 26e Colloque international du Centre de rencontres et d��tudes des dirigeants des administrations fiscales, sous le th�me �Organisation de l�administration fiscale et performance �. Cette importante rencontre a �t� inaugur�e � l�h�tel Sheraton par le ministre des Finances, M. Djoudi. 27 pays dont la Palestine prennent part au colloque, repr�sent�s par 125 participants. L�on saura �galement que neuf organisations internationales participent � l��v�nement. Au sujet du th�me retenu, le ministre des Finances dira : �Ce choix arrive � point nomm� avec la conjoncture internationale o� le r�le de l�administration fiscale est primordial tant pour collecter plus d�imp�ts que pour le r�le particulier de l�imp�t dans la croissance �conomique. C�est dire que l�une de nos pr�occupations demeure la mise en �uvre d�un programme de mise � niveau de la Direction g�n�rale des imp�ts�. Tout en abordant l�importance que rev�t la r�forme et la modernisation de l�administration fiscale en Alg�rie, il dira : �Les premi�res retomb�es sont perceptibles, notamment au niveau des rendements en termes de recettes. En effet, il importe de signaler que le niveau appr�ciable atteint par la fiscalit� ordinaire, dont le taux d��volution avoisine depuis quelques ann�es 20% de croissance, demeure un �l�ment r�confortant.� Le ministre des Finances s�est rendu au si�ge de la Wilaya d�Oran o� il devait prendre part � une rencontre avec les directeurs r�gionaux de la comptabilit� et s�est par la suite entretenu avec la presse. Il �voquera le billet de 2 000 DA au sujet duquel les citoyens ne cessent de s�interroger, notamment sur sa non-circulation, comme attendu. �Il faut savoir que le billet de 2 000 DA a �t� �mis � partir du 28 avril. La Banque centrale, qui �met ce billet, le fait de mani�re graduelle et cela va prendre un peu de temps pour voir ce billet en circulation. � L�incontournable question qui pr�occupe le citoyen, � savoir le cr�dit � la consommation, n�a pas manqu� d��tre pos�e au ministre qui dira � ce sujet : �Comme vous le savez, c�est face � la lib�ralisation du commerce ext�rieur que nous avons simultan�ment mis en place le cr�dit � la consommation ouvert aux produits nationaux et ceux de l�importation. Nous avons �t� mis face � une r�alit� : les produits import�s ont �t� fondamentalement utilis�s, principalement les v�hicules. Avec ce fait, nous avons assist� � un emballement des importateurs de v�hicules, un endettement tr�s important des m�nages et la cr�ation d�emplois et de richesses ailleurs qu�en Alg�rie. A partir de ce moment, nous avions d�cid� de l�arr�ter et nous avons mis en place des taxes sur les v�hicules, qui avaient deux int�r�ts : cr�er la comp�titivit� de l�investissement sur le march� national et la cr�ation d�un fonds de stabilisation du cr�dit � la consommation.� Toutefois, cet historique, qui a entour� la mise en place puis l�annulation du cr�dit � la consommation, ne r�pond pas � la pr�occupation principale du citoyen qui consiste en sa r�activation ou non. A cela, le ministre dira : �Mon souhait est qu�� un moment donn�, nous puissions orienter le cr�dit � la consommation sur les produits nationaux, y compris les v�hicules. Je pense que ce souhait pourra �tre partag�. � Laissant ainsi entendre qu�un �ventuel retour du cr�dit � la consommation consacr� aux produits nationaux pourrait �tre bient�t approuv�.