Le proc�s du pr�sum� coupable des attentats � l'explosif qui avaient cibl�, en 2007, le Palais du gouvernement et le si�ge de la S�ret� urbaine de Bab Ezzouar, Bouderbala Fateh, a �t� report� sine die par le tribunal criminel de la cour d'Alger. La d�cision a �t� prise par le pr�sident de s�ance suite � une requ�te introduite par les avocats de la d�fense. A. Bettache - Alger (Le Soir) - Le juge Kharabi Brahim a prononc� ce report suite au pourvoi en cassation interjet� par le pr�venu pardevant la Cour supr�me � l'encontre de l'arr�t de la chambre d'accusation, qui a d�cid� de son renvoi devant les assises d'Alger. Ainsi, le juge a d�cid� le renvoi de cette affaire jusqu�� ce que la Cour supr�me statue sur ce pourvoi en cassation. En d�autres termes, le proc�s en question ne sera pas programm� de sit�t, soit lors de la prochaine session criminelle. Selon l'arr�t de renvoi, cet ��mir� avait reconnu avoir suivi par t�l�phone l'itin�raire des trois kamikazes qui �taient � bord de v�hicules pi�g�s jusqu'� leur arriv�e sur les lieux cibl�s (Palais du gouvernement, si�ge de la S�ret� urbaine de Bab Ezzouar et ambassade du Danemark) o� il leur avait donn� l'ordre, selon ses dires, d'actionner leurs ceintures d'explosifs. Selon la m�me source, les accus�s appartiennent � un groupe terroriste op�rant dans la r�gion de Thenia (Boumerd�s) et appartenant � l�organisation Al Qa�da au Maghreb islamique. L�attentat contre le Palais du gouvernement avait �t� perp�tr� simultan�ment avec un autre attentat � l�explosif contre le si�ge de la S�ret� urbaine de Bab Ezzouar, dans la banlieue Est de la capitale. Abou Bassir, qui a rejoint d�abord le GIA en 1995, puis le premier noyau du GSPC en 1998, est consid�r� comme le doyen de cette organisation criminelle. Dans le refuge o� il a �t� arr�t�, un appartement situ� dans un quartier hupp� de la capitale, les services de s�curit� ont r�cup�r� un lance-roquettes Low, plus de 800 kg d�explosifs et 3 bombes pr�tes � l�emploi ainsi qu�une vingtaine de d�tonateurs qui devaient �tre utilis�s durant le Ramadan dans des attentats ciblant divers lieux publics � Alger. Les m�mes sources affirment que parmi l�arsenal saisi dans ce refuge, deux cartables de microordinateurs bourr�s d�explosifs avec des commandes � distance, destin�s certainement � des attentats suicide. Selon des sp�cialistes de la question s�curitaire, Abou Bassir est un des hommes de confiance de Droukdel, l���mir� du GSPC, auquel il rend compte directement de ses actions. De par son appartenance au clan de Lakhdaria, il reste l�un des plus privil�gi�s des chefs des phalanges, et sa perte constitue un coup dur pour l�organisation d�autant qu�elle intervient quelques jours seulement apr�s l��limination du bras droit de Droukdel, Abdelhamid Sa�daoui en l�occurrence, qui dirigeait la commission des relations ext�rieures en septembre 2006. Un poste Abou Bassir, avant que ce dernier ne rejoigne la phalange d�Alger, dont l��Emir� Billel Al Oualbani, de son vrai nom Sa�di Ameur, s��tait rendu aux services de s�curit�. Cette phalange �tait sous tutelle de l��mirat de la zone 2 du Centre, alors nouvellement dirig�e par Redouane Fassila, dans le cadre du red�ploiement op�r� dans les rangs du GSPC, apr�s son ralliement � Al Qa�da. Abou Bassir est le cinqui�me chef important dans la hi�rarchie du groupe apr�s Sayoud Samir, dit Mosa�b, Sid Ali Rachid, dit Ali Ediss, Harek Zoheir, dit Sofiane Fassila et Hamzaoui Abdelhamid, dit Abou Thourab, Al Acha�chi.