Des membres du Comit� national pour l�int�gration des contractuels et les emplois pr�caires (Cnicep) affili� au Snapap ont tenu dans la matin�e d�hier un sit-in devant le minist�re du Travail. Exigeant des emplois d�cents, des repr�sentants des manifestants ont �t� re�us au niveau du m�me d�partement. F.-Zohra B. Alger (Le Soir) - Selon Mme Malika Falid, les repr�sentants du minist�re du Travail les ayant re�us ont d�clar� que les protestataires doivent s�adresser aux d�partements concern�s par leurs emplois. �Ils nous ont expliqu� que leur d�partement n���tait pas concern� par nos revendications. Et encore une fois, ils se jouent de nous, nous sommes ballott�s d�un secteur � un autre sans que nos revendications soient prises en charge�, a d�clar� notre interlocutrice. Mme Falid mettra l�accent sur le fait que les contractuels �sont exploit�s durant deux ann�es pour ensuite retourner � leur situation de ch�meurs �. Selon la repr�sentante du Comit� national pour l�int�gration des contractuels et les emplois pr�caires, leurs interlocuteurs au minist�re du Travail leur ont aussi sugg�r� de passer par les concours organis�s par les diff�rents secteurs en vue d�obtenir un emploi. �Proposition que nous rejetons du fait que ces concours, on le sait tous, sont domin�s par le favoritisme, nous n�avons aucune chance d�obtenir un emploi de cette fa�on�, a expliqu� la syndicaliste. Les membres du Cnicep annonceront �galement que leur conseil national se tiendra le 17 juin prochain et permettra une meilleure organisation au niveau des wilayas. �Nous d�ciderons lors de ce rendez- vous des mouvements de protestation que nous organiserons par la suite�, ont d�clar� hier les contractuels et ch�meurs protestataires. Ces derniers ont rappel� qu�ils sont priv�s de tous leurs droits. Ceci dans le cadre de l�emploi contractuel, du pr�-emploi, du filet social et du travail � temps partiel. Ils r�clament ainsi le droit � la retraite, aux cong�s maladie et � la maternit�, aux primes et indemnit�s �du fait que leur travail est �quivalent � celui d�un titulaire�. Ils d�noncent aussi la d�valorisation des salaires per�us et qui, expliquent-ils, ne figurent m�me pas dans la grille des salaires et varient entre 3 000 et 15 000 dinars. Ils r�clament de ce fait leur r�int�gration � leurs postes, �la transformation de tous les emplois pr�caires en emplois permanents� ainsi que �l�annulation de tous les dispositifs de pr�carisation de l�emploi�.