Apr�s le licenciement d�un employ�, le personnel de l�h�tel Sheraton d�Alger a observ�, hier, dans la matin�e, un arr�t de travail. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Tout a commenc� il y a une semaine lorsque le personnel de l�h�tel Sheraton d�Alger a pr�sent� une plateforme de revendications � la direction exigeant une r�union avec le DG pour discuter des probl�mes socioprofessionnels des travailleurs. Comme unique r�ponse, les travailleurs ont appris le licenciement de leur porte-parole, ces derniers ont aussit�t improvis� un arr�t de travail. Ils �taient, pas moins de 300 employ�s � se rassembler, hier, dans la matin�e � l�entr�e de l�h�tel qui, toutefois, continuait de fonctionner avec un service minimum. �Nous avons saisi la direction il y a une semaine pour la tenue d�une r�union et d�battre des pr�occupations des travailleurs dont la cr�ation d�un syndicat et l�arr�t des licenciements abusifs. Ironie du sort, c�est moi qui a �t� convoqu� ce matin par la direction qui m�a pr�sent� ma lettre de licenciement �, dira le porte-parole des contestataires. Selon ce dernier, depuis l�ouverture de l�h�tel en 1999, le personnel demeure sans repr�sentation syndicale, alors que l�exploitation des travailleurs, � l�exemple des heures suppl�mentaires qui ne sont ni r�mun�r�es ni r�cup�r�es, est devenue chose banale. Vers 11h, le responsable de la section UGTA de Ch�raga est arriv� sur les lieux pour discuter avec les gr�vistes qui, en sa pr�sence, ont d�sign� cinq d�l�gu�s qui devaient se r�unir dans l�apr�s-midi avec la direction. Interrog�, l�adjoint du DG du Sheraton d�Alger, Christian Palacin, affirme de son c�t� que la direction a �t� effectivement saisie par les travailleurs et que leurs revendications �taient � l��tude par la direction, mais le personnel s�est impatient� et les a surpris par ce mouvement de protestation. Quant � l�employ� licenci� hier matin, ce responsable explique que ce dernier a commis une infraction au r�glement int�rieur qui interdit tout rassemblement � l�int�rieur de l�h�tel et les arr�ts de travail concert�s. Sur la question de savoir pourquoi cet employ� a �t� le seul � �tre licenci� parmi tous les autres gr�vistes, l�adjoint du DG a pr�f�r� ne pas donner de r�ponse.