Peut-�tre, une lueur d�espoir Mohamed Gharbi. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Bela�z, a affirm�, jeudi, au S�nat, en marge d�une s�ance pl�ni�re consacr�e aux questions orales aux ministres, que la demande de lib�ration formul�e par la d�fense et largement soutenue par la soci�t� civile sera examin�e la semaine prochaine lors de la r�union de la commission d�application des peines. Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - Fin de d�tention pour Gharbi, cet authentique moudjahid et patriote qui croupit en prison pour avoir tu� un terroriste repenti qui le mena�ait ouvertement ? De nombreux patriotes et r�publicains nourrissent ce fol espoir. Mohamed Gharbi, aujourd�hui �g� de 74 ans, s�est vu d�j� opposer une fin de non-recevoir � une pr�c�dente demande de lib�ration. Mais avec l�inscription de son dossier au menu de la r�union, la semaine prochaine, de la commission d�application des peines au niveau du minist�re de la Justice, il reste fond� d�esp�rer que la fin du supplice est proche, pour lui et pour sa famille qui ont tant endur�, depuis ce 11 f�vrier 2001 lorsque, las de subir le harc�lement quasi-quotidien d�un terroriste repenti, le vaillant patriote prit son arme et se fit justice lui-m�me. Depuis, c�est un �prouvant feuilleton judiciaire qu�il vivra. Jug� une premi�re fois le 21 juin 2004 par le tribunal criminel de Guelma, il est condamn� � une peine de 20 ann�es de r�clusion criminelle. Rejug� en appel le 24 mars 2007, il voit sa peine alourdie. Il est condamn�, � la stup�faction g�n�rale, � la r�clusion � perp�tuit�. L��preuve ne s�arr�te pas l� pour Mohamed Gharbi qui est encore rejug� le 7 juin 2009. Sa peine de r�clusion est une nouvelle fois alourdie. Elle passe de la perp�tuit� � la peine de mort. Le pourvoi interjet� en cassation aupr�s de la Cour supr�me ne donne rien. Par arr�t� du 22 juillet 2009, la Cour supr�me confirme la peine. Gr�ce � la mobilisation ininterrompue du comit� de soutien � Mohamed Gharbi, sa peine est commu�e � une peine de 20 ann�es de r�clusion criminelle. L�emprisonnement durant maintenant 10 ans et l��ge ont eu raison de sa sant�. Sa d�fense a introduit une demande pour sa lib�ration. Elle est rejet�e une premi�re fois. Jeudi, le ministre de la Justice a laiss� poindre l�espoir d�un possible �largissement. R�action au rapport d�Etat am�ricain, dimanche Actualit� oblige, Tayeb Bela�z, qui, � chaque fois au sortir des pl�ni�res du Parlement auxquelles il assiste, est assailli par la presse, s�est fait moins disert relativement � deux autres sollicitations. D�abord celle relative au rapport d�Etat am�ricain qui classe l�Alg�rie dans la non enviable position des pays qui s�adonnent � la traite d�humains, notamment d�Africain subsahariens. A la question pos�e, Tayeb Bela�z a r�pondu qu�il n�avait pas encore lu le rapport et qu��en tant que membre du gouvernement, je ne peux commenter un document que je n�ai pas lu�. Il a cependant affirm� qu�il a demand� une copie et a promis de livrer son commentaire dimanche, en marge du vote du projet de code p�nal � l�APN. Le ministre de la Justice a eu la m�me attitude prudente s�agissant du dossier de notre confr�re d� El Khabar qui se trouve inculp� dans l�affaire de l�assassinat du l�ancien DGSN, Ali Tounsi. �Je vous ai promis de suivre le dossier. Je tiens mes promesses. J�ai �tudi� le rapport relatif � l�affaire. � Tayeb Bela�z n�a pas dit plus. On ne sait donc quel traitement sera r�serv� au dossier. Cela �tant, en pl�ni�re Tayeb Bela�z a �voqu� la cybercriminalit�. Il a soulign� qu�entre 2009 et 2010, pas moins de 88 affaires li�es � la cybercriminalit� ont �t� trait�es en 2009 et 2010 et qu�en 2010, 65 victimes ont �t� indemnis�es. Le ministre de la Justice a indiqu� en, outre, que son d�partement a form�, depuis la promulgation de la loi de lutte contre la cybercriminalit� en ao�t 2009, 366 juges sp�cialis�s.