Le probl�me de manque de main-d��uvre qualifi�e dans le domaine du b�timent continue � se poser avec acuit�. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Hier encore, les professionnels ont soulev� le d�ficit que conna�t le secteur du b�timent en mati�re de main-d��uvre qualifi�e. Prenant part � une table ronde sur le march� du travail et son �volution au forum d �El Moudjahid, le repr�sentant de l�Association g�n�rale des entrepreneurs alg�riens (Agea), Abdelkr Selmane, a affirm� que le probl�me de la main-d��uvre qualifi�e persiste toujours dans les diff�rentes fili�res du b�timent telles que la plomberie, l��lectricit� b�timent, la pl�trerie et le carrelage. Pourtant, poursuit-il, �le minist�re de la Formation et de l�Enseignement professionnels a �t� saisi depuis deux ans, mais notre demande n�a pas �t� prise en charge�. Une situation qui ne laisse pas un grand choix notamment dans le cadre du programme de 2 millions de logements. �Nous n�avons que deux solutions, soit sous-traiter avec les soci�t�s chinoises d�j� pr�sentes sur le terrain, soit faire appel � la main d��uvre �trang�re�, a-t-il soulign�. S�agissant de la cr�ation d�emplois, le repr�sentant de la Direction g�n�rale des imp�ts (DGI) a indiqu� que dans le contexte de l��conomie de march�, l�Etat ne peut qu�offrir des incitations financi�res. �Aujourd�hui, l�Alg�rie s�est orient�e vers une �conomie priv�e. Pour encourager la cr�ation d�emplois, le r�le de l�Etat consiste uniquement dans l�incitation financi�re dont fiscale. Celles-ci s�av�rant insuffisantes, de nouvelles mesures sont envisag�es�, pr�cise- t-il. Pour sa part, Malek Serrai, consultant international, estime que les dispositifs d�aide � la cr�ation d�emplois reviennent tr�s cher � l�Etat. �Il y a un exc�s de d�penses publiques. Les frais pour la cr�ation de l�emploi d�passent les normes internationales � l�exemple de l�Ansej qui co�te tr�s cher au Tr�sor public�, dit-il. Pr�conisant le retour au secteur public strat�gique, il a appel� � la relance de l�industrie notamment celle du cuir et du textile ainsi qu�� une meilleure prise en charge de l�agriculture et du d�veloppement rural. �Il faut �galement renforcer les infrastructures et d�velopper les services d�appui notamment les technologies de l�information et de la communication et promouvoir les investissements�, a-t-il encore dit. Quant au syst�me �ducatif, l�expert sugg�re qu�il soit �enti�rement corrig� afin de produire l��lite �.