La Convention de lutte contre la d�sertification, qui concerne l�Afrique et les pays touch�s par la s�cheresse, mise en place sous la houlette des Nations unies, rencontre des difficult�s dans son application. Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - Financement insuffisant, faiblesse des connaissances scientifiques, manque de sensibilisation des acteurs et des d�cideurs et incoh�rence de la coordination institutionnelle sont les difficult�s que rencontre l�application de la Convention de lutte contre la d�sertification (UNCCD) dix ans apr�s son lancement. C�est le constat �tabli hier mercredi par Youcef Brahimi, repr�sentant du M�canisme mondial, l�organe secondaire de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la d�sertification, � l�ouverture de l�atelier national sur l�alignement du Plan d�action national de lutte contre la d�sertification (PANLCD) qui s�est tenu � la Direction g�n�rale des for�ts. �Am�liorer les conditions de vie des populations et les �cosyst�mes, mobiliser des ressources financi�res compl�mentaires sont les objectifs que nous nous sommes trac�s�, a-t-il soutenu, pr�cisant qu�il s�agit de mettre en place un partenariat pour pr�venir la d�sertification et la d�gradation des sols et de concourir � la r�duction de la pauvret� et � l�encouragement de la gestion durable de la terre. Durant cette rencontre de deux jours, des ateliers ont �t� install�s pour �valuer la situation et �laborer une liste de recommandations. Int�gration du PANLCD dans les politiques sectorielles (neufs minist�res sont concern�s), groupe de travail scientifique (transfert des technologies, adaptation au changement climatique, indicateurs de d�gradation�), groupe de travail ressources (ressources humaines et financi�res) et, enfin, groupe de travail coordination (r�le et implication et coordination des diff�rentes cat�gories, environnement r�glementaire et institutionnel) sont les intitul�s de ces quatre ateliers. La Convention des Nations unies de lutte contre la d�sertification (UNCCD) a �t� adopt�e en 1994. Deux ans plus tard, elle a �t� ratifi�e par l�Alg�rie puis est entr�e en vigueur. Premier instrument international juridiquement contraignant, l�UNCCD a pour moteur essentiel le PANLCD. L�Alg�rie, retenue pour repr�senter les pays africains, a valid� son PAN en 2003 par un forum qui avait r�uni diff�rents acteurs. Organis�es en collaboration avec le M�canisme mondial et le PNUD, des repr�sentants de diff�rents d�partements minist�riels et institutions nationales et internationales ont pris part � ces journ�es. Les r�sultats de l�atelier national seront pr�sent�s lors de la r�union interminist�rielle pr�paratoire � la conf�rence des ministres de l�Union africaine en charge de la lutte contre la d�sertification pr�vue � Alger le 6 septembre 2011. I. B. Congeler la viande locale Le secr�taire g�n�ral du minist�re de l�Agriculture et du D�veloppement rural, Sid-Ahmed Ferroukhi, a indiqu� que le d�partement de Rachid Bena�ssa est en train de mettre en place un processus de cong�lation des viandes produites localement. En outre, le minist�re de l�Agriculture envisage d��largir cette op�ration aux op�rateurs priv�s pour d�velopper la production locale de la viande congl�e. �Nous souhaitons renforcer la production nationale et aider � la stabilisation du march�, a-t-il soutenu en marge de l�ouverture de l�atelier national sur l�alignement du Plan d�action national de lutte contre la d�sertification. Stabiliser le march� pendant le ramadan en particulier, mois de consommation fr�n�tique, est aussi l�objectif du minist�re de l�Agriculture.