Le d�cret fixant les obligations et les devoirs des chauffeurs de taxi �labor� par le minist�re serait �une bonne chose�, selon le porte-parole de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA), Hadj- Tahar Boulenouar. Ce dernier interpelle, par ailleurs, le minist�re de tutelle sur le ph�nom�ne des transporteurs clandestins. Le porte-parole de l�UGCAA affiche, n�anmoins, sa satisfaction quant aux mesures prises par le minist�re des Transports pour mettre de l�ordre dans le segment du transport des voyageurs. Dans son �valuation, M. Boulenouar met l�accent sur le nombre accru des accidents de la route qui font plus de 4 000 victimes annuellement. Entre onze et douze personnes meurent quotidiennement sur les routes, rappelle-t-il. Dans la plupart des cas, la responsabilit� incombe aux transporteurs et taxis, estime Boulenouar. �L��tat des v�hicules et l�exc�s de vitesse en sont les deux principales causes� souligne-t-il. Mais �galement d�autres indicateurs font �tat du comportement des chauffeurs. Ce dernier rapporte, par ailleurs, que 70 000 bus sont recens�s au niveau national. Plus de 10 000 dans un �tat d�labr�, v�tuste, constituent un danger pour les citoyens. Aussi, on d�nombre 150 000 taxis en Alg�rie dont 15 000 ne r�pondant pas aux conditions li�es au confort des usagers. Un renouvellement du parc automobile serait donc de mise, notera Boulenouar. Ceci limiterait le nombre d�accidents de la route. Autre point soulev� par le porte-parole de l�UGCAA, le probl�me des transporteurs clandestins. Ils seraient pr�s de 50 000, selon les estimations de l�UGCAA. Un chiffre qui �quivaut au tiers des taxis. �Les clandestins empi�tent sur le travail des chauffeurs de taxi, ne paient pas d�imp�ts et sont � l�origine de plusieurs vols. On se demande o� est le r�le de l�Etat. Il faut trouver une solution� tonne notre interlocuteur. L�UGCAA met en branle une s�rie de propositions tendant � valoriser la profession de transporteur et am�liorer le service public. La cr�ation d�une commission r�gionale technique pour fixer les conditions et la demande des lignes de transport est primordiale, dira Boulenouar. Aussi, l�obligation d�une formation pour les chauffeurs et les receveurs est fondamentale. La formation devrait se faire, selon Boulenouar, dans des auto�coles sp�cialis�es, ou au niveau des directions des transports. Ce dernier n�a pas omis de d�plorer la gestion �catastrophique � des a�rogares et autres stations de bus et de taxis. La responsabilit� incomberait aux APC qui, dit-il, �ne jouent pas leur r�le�. L�UGCAA appelle � l�implication des pouvoirs publics pour la s�curisation de ces lieux.