Le R�seau jeune de la section alg�rienne d�Amnesty International interpelle les pouvoirs publics afin que le traitement des r�fugi�s et des demandeurs d�asile soit conforme aux l�gislations internationales. �Le demandeur d�asile n�est pas trait� en Alg�rie selon les conventions internationales �, estime Me Lakhdari Mouenis, vice-pr�sident du R�seau jeune de la section alg�rienne d�Amnesty International. L�avocat, qui a anim� hier une conf�rence de presse sur le th�me �des r�fugi�s�, estime que l�Alg�rie ne respecte pas les conventions internationales en mati�re de droit d�asile, m�me si elle les a toutes ratifi�es. En t�moigne, poursuit-il, le nombre de demandeurs d�asile refoul�s aux fronti�res avant m�me que le traitement de leur situation ne soit finalis�. Ceci, dit-il, est d� au manque d�information et � l�absence de sensibilisation, notamment des magistrats et des forces de police. L�organisation estime que ces personnes, doit b�n�ficier du droit de voir l�aboutissement de leurs dossiers. �Le Haut-Commissariat aux r�fugi�s, bureau d�Alger, d�livre aux demandeurs d�asile un document prouvant que leurs situations est en cours du traitement. Durant cette p�riode, qui peut durer jusqu�� deux ans parfois, le demandeur d�asile doit avoir le droit de rester en Alg�rie�, dira Me Lakhdari. Quant au probl�me des r�fugi�s, le conf�rencier a expliqu� que m�me s�ils b�n�ficient de ce statut, ils n�ont pas acc�s au travail. Pour ce faire, l�Alg�rie doit accepter d��tre le pays d�accueil du r�fugi�. L�avocat a indiqu� que jusqu'� janvier dernier, l�Alg�rie comptait 94 480 personnes entre demandeurs d�asile et r�fugi�s dont 90 000 viennent du Sahara occidental, 4 000 de la Palestine et le reste de diff�rents pays.