L�un des fils du fondateur du Mouloudia d�Oran, Abdallah Bessol (50 ans), fait partie du groupe d�animateurs du comit� des sages du club-phare d�El- Bahia et est �galement membre de l�assembl�e g�n�rale. Appel� � d�nouer la crise que traverse le club de son enfance, il s�est priv� de vacances pour tenter de sauver ce qui peut l��tre. Dans l�entretien-express qu�il nous livre, l�enfant d�El-Hamri nous fera quelques r�v�lations sur le drame que vit le club aux 450 martyrs. Le Soir d�Alg�rie : L�assembl�e g�n�rale de la SSC amateurs vient de rendre son verdict. Qu�estce que cela peut vous inspirer ? Abdallah Bessol : C�est d�abord une premi�re �tape vers la normalisation. L�assembl�e g�n�rale du CSA du Mouloudia d�Oran a accept� la d�mission de Tayeb Mehiaoui mais elle a rejet� son bilan moral et financier. Et malgr� l�immunit� dont il b�n�ficie en tant que s�nateur, nous allons saisir le pr�sident de la R�publique et la Chambre du s�nat pour les informer de son comportement vis-�-vis du club des Hamraoua. Nous lui proposons de vendre ses maigres actions Quelle d�marche comptez- vous adopter ? Surtout ne pas commettre les m�mes b�tises que la saison pass�e lorsque Tayeb Mehiaoui nous a roul�s dans la farine en nous jurant qu�il allait faire du Mouloudia d�Oran, le Real de Madrid. J�ai tiqu� parce que je suis plut�t� Bar�a (rires). Nous avons �t� dup�s parce que tout s�est fait dans la pr�cipitation. Mais cette fois-ci, nous ne nous laisserons pas faire. Le club des Hamraoua est peut-�tre � louer mais jamais � vendre. Les supporters auront toujours leur mot � dire et personne ne pourra les en emp�cher. C�est toute la jeunesse d�Oran qui se reconna�t � travers le nom du Mouloudia. Comment expliquer le retour aux affaires de Youssef Djebbari, l�ex-pr�sident du club ? La candidature de Youssef Djebbari a le m�rite d�exister. Il est des n�tres et s�il a commis des erreurs, il revient peut-�tre avec de meilleures intentions. Le comit� des sages l�a averti. Cette fois-ci, il aura en charge le d�veloppement des disciplines sportives amateurs. Il ne doit pas se servir des subventions de l�Etat pour le club professionnel. Il lui faudra qu�il r��value l�immat�riel du club pour l�int�grer dans les actions du club professionnel. Il lui faudra qu�il achete des actions quand bien m�me il sera membre de droit du conseil d�administration. Mais il faut ouvrir le capital aux actionnaires� Justement et nous sommes conscients que c�est l� o� r�side la cl� du probl�me du Mouloudia professionnel. Les membres du conseil d�administration et particuli�rement Mehiaoui Tayeb doivent imp�rativement ouvrir le capital du club pour injecter de l�argent frais. Le temps presse. Le comit� des sages a multipli� les contacts avec des hommes d�affaires qui ont promis leur participation et m�me le rachat de toutes les actions pour �tre � la t�te du club professionnel. Oui, je dis bien � la t�te du club professionnel parce qu�il n�est pas question pour Youssef (Djebbari, ndlr) de cumuler. Nous n�allons pas retomber dans les travers de la saison pr�c�dente.