Ce n�est pas la premi�re fois que les estivants et les propri�taires de cabanons expriment leur d�ception. Les saisons estivales se suivent et se ressemblent sur le littoral de B�ni-Saf et plus particuli�rement � Rachgoun-Plage. Rien n�est plus comme avant, selon les estivants qui fr�quentent depuis des ann�es cette plage, le probl�me d�eau potable se pose toujours et on a toujours recours aux citernes avec le risque que cela comporte. Le vacarme nocturne, le probl�me de stationnement et la circulation anarchique font fuir plus d�un. Les commerces install�s sous des tentes d�figurent la formidable vue qui donne sur l��le de Rachgoun et ce n�est pas de cette mani�re qu�on encourage les gens � investir dans le secteur touristique, d�autant plus que c�est la seule activit� qui fait vivre la r�gion. En ce qui concerne la propret� du rivage, beaucoup reste faire. A l��poque, les services de l�APC utilisaient un engin sp�cialement pour nettoyer le sable, et ce, durant toute la p�riode estivale. L��clairage public est inexistant sur 1 km � l�entr�e de Rachgoun. Il suffit tout simplement parfois de bonne volont� pour am�liorer les conditions d�accueil des vacanciers, mais aussi des autochtones qui s�acquittent de leurs imp�ts. Les pouvoirs publics doivent aussi combattre un nouveau fl�au, les nuisances sonores occasionn�es par les motos qui sont v�cues comme un v�ritable enfer, aussi bien par les estivants que par la population de Rachgoun. Quant aux apprentis chebs, ils d�versent leurs d�cibels jusqu�� l�aube. Mais il y a aussi un grave probl�me qui doit faire l�objet d�une priorit�, le d�bordement des fosses septiques repr�sente un danger pour tout le village. Peut-on autoriser une plage � la baignade avec un risque pareil ? Un plan bleu �a se pr�pare s�rieusement et seuls les professionnels du tourisme peuvent assurer une bonne saison estivale.