Le singe magot, dans la commune d�Iboudrar�ne et celle de Yatafen aussi, est devenu un probl�me d�ins�curit� pour les citoyens du fait que ses �descentes� de plus en plus fr�quentes dans les villages sont devenues une menace pour leur vie, apr�s avoir eu � p�tir, durant deux d�cennies, des m�faits de ce macaque sur leurs cultures arboricoles. Cette situation d�invasion a fait r�agir les villageois de ces communes qui, devant la prolif�ration des meutes de plus en plus nombreuses de ce singe qui n�h�sitent plus � squatter m�me les toits des habitations, ont alert� tous les responsables � quelque niveau que ce soit, leur demandant de trouver une solution � ce ph�nom�ne et � les �lib�rer� de cette �colonisation �. Mais apparemment, et malgr� quelques promesses des responsables de la Conservation des for�ts de la wilaya de Tizi-Ouzou et du Parc national du Djurdjura, rien n�est venu tranquilliser ces habitants qui, quotidiennement, doivent affronter � mains nues des �escadrons� de singes qui les narguent jusque devant leurs portes. L�Association de l�environnement d�Iboudrar�ne et les responsables locaux de cette municipalit�, tr�s r�serv�s jusque-l� sur les moyens pr�conis�s par les �autochtones� pour �lib�rer� leurs terres, du fait que cette esp�ce de primates est prot�g�e par la loi, ont d�cid� d�apporter leur assistance aux villageois dont la qui�tude et la s�curit� sont menac�es. �Aucune loi ne peut �tre promulgu�e ou maintenue si elle constitue une menace pour la vie humaine�, a soulign� M. Sma�li Abdelkader, vice-pr�sident de l�APC d�Iboudrar�ne, en �voquant les d�g�ts qu�occasionnent ces singes � l�arboriculture locale. L�Association de l�environnement d�Iboudrar�ne a r�agi � ce fl�au en adressant au wali de Tizi- Ouzou un courrier-requ�te, portant m�me l�estampille de l�APC, dans lequel elle a expos� les �d�g�ts commis par le singe magot sur les plantations arboricoles� des communes Yatafen et Iboudrar�ne, dans la da�ra de Beni-Yenni. Les r�dacteurs de la requ�te expliquent que les paisibles citoyens de ces localit�s situ�es � la p�riph�rie du Parc national du Djurdjura, sans aucune ressource, �sont livr�s � eux-m�mes et assistent, la mort dans l��me, � la d�gradation continue de leur cadre de vie depuis notamment le d�but de la d�cennie 1990�. Mais si pendant une vingtaine d�ann�es, les populations de ces r�gions montagneuses ont subie l�invasion et le �diktat� de cette esp�ce de macaque end�mique sur leurs terres cultiv�es, aujourd�hui, la situation est encore plus grave vu que �ces primates s�invitent dans les foyers et constituent de ce fait une menace r�elle pour les vies humaines, car ils d�truisent tout sur leur passage (toitures des maisons, c�bles �lectriques et t�l�phoniques�) et font m�me tomber de grosses pierres des toits des maisons�. Menac�e par le pass� et prot�g�e par la loi depuis les ann�es 2000, cette esp�ce de singe est devenue aujourd�hui mena�ante pour la vie des humains et est m�me � l�origine de la disparition de plusieurs esp�ces d�oiseaux dont ils saccagent les nids et les �ufs, selon le document de l�AE d�Iboudrar�ne. Et c�est dans le but de faire �bouger� les services de l�administration des for�ts et du PND que l�association a fait appel au wali pour faire cesser ce comportement �de non-assistance � personne en danger qui provoque la col�re et l�exacerbation des citoyens� et pour que les citoyens, justement, ne viennent pas � user du �droit de recourir � d�autres formes de protestation si des solutions ad�quates ne sont pas trouv�es dans les meilleurs d�lais�.