D�c�d� � Paris, le 12 septembre 2011 � la suite d�une longue maladie. Il avait 88 ans. El-Hadj A�ssa Noui, cadre sup�rieur d�Air Alg�rie � la retraite, �tait : - Membre fondateur de la F�d�ration de France - Compagnon de lutte et fr�re de combat de feu Mohamed Boudiaf - Militant actif du MTLD, PPA, de l�OS et du FLN - Arr�t� les armes � la main et emprisonn�, il sera condamn� � mort pour son engagement actif � la lutte de Lib�ration nationale dans la r�gion de Lyon. - De l�ind�pendance de l�Alg�rie � sa mort, il consacrera toute sa vie citoyenne et professionnelle � la cause de sa patrie et de sa nation ; l�Alg�rie. Par son engagement permanent et constant � la cause nationale, par sa modestie, sa rigueur, sa probit� et son humilit�, dans le plongement naturel de son combat patriotique, il a toujours eu, comme Mohamed Boudiaf, son compagnon de combat et ami de vie, une seule et grande pr�occupation ; sa seule devise : l�Alg�rie avant tout oui. - El-Hadj A�ssa Noui est parti dans la grandeur du silence et la simplicit� des gens sup�rieurs et dignes qui savent partir dans le sacrement des souffrances non racont�es et de la discr�tion devin�e des petites gens ; des grands Hommes. Il est mort exactement comme il a v�cu ; dans la lumi�re de l�abn�gation et du don de soi. Sur la pointe des pieds qu�il a aussi donn�s, ses pieds, comme derniers gages � la cause nationale qu�il a toujours servie. Pour mourir, M. Noui a aussi offert ses pieds d�j� tortur�s et gangr�n�s, 50 ans auparavant � Lyon, par les g�g�nes de la France coloniale, qui lui ont �t� le sourire et la vie mais jamais la conviction d��tre Homme et Humain. C��tait Monsieur Noui; toujours droit, debout et souriant. De la haute r�solution. - Que ses amis d�un jour ou de toujours se rappellent au bon souvenir de ce grand homme qui s�interdisait de vivre sur les rentes de la fiche communale et du devoir accompli, qui s�enrichissait plut�t de bont� et d��clats de rires, avec la complicit� consentie de Khalti Yamina, sa femme, � offrir un caf� ou autre chose de mieux cors� � ses amis ou � des passants inconnus d�un jour juste pour raconter, sur la terrasse des Couiastors, juste pour dire� �En ces temps-l�, � Lyon, on souffrait, on se battait, on luttait, on mourrait, mais nous sommes toujours l�, toujours vivants etc. Et le r�cit coulait� coulait� pour finir souvent et toujours par une grosse rigolade�. C��tait Monsieur Noui. Un homme fabuleux qui s�oubliait et s�emportait � taire ses bravoures et ses salades lyonnaises. Dans ses moments graves et solennels, M. Noui, dit toujours avec la m�me gravit�, la m�me solennit�, la m�me voix tremblante, sa joie d�enfant combl�, d�avoir �chapp� � la guillotine, lui le petit enfant mis�rable et mis�reux de M�sila ; le pays de la faim et de toutes les mis�res. - Que ses amis et proches de M�sila, de Medjana, de Bordj et Guenzet, de Mostaganem d�El Hadj Abdelwahab, d�Oran, de Constantine et d�Annaba, que ses amis de Tripoli, Gen�ve et Paris, que ses amis et proches de Rouiba, d�Alger et de Tizi, aient, en ce jour, une pens�e commune et glorieuse de grand petit Homme qui fut en m�me temps leur ami, leur rep�re, leur mod�le et parfois leur mauvaise conscience. Et comme toujours, les grands monuments comme les grands hommes, revoient de l�ombre. El Hadj A�ssa Noui n�avait aucune ombre; il n�avait que de la lumi�re. De ses sourires � ses col�res, il l�chait toujours le m�me slogan : �� Mais dans tout cela, o� est l�Alg�rie ?�� �Comme bien de ses amis, dont Saout El-Arab, il refuse d��tre enterr� � El-Alia. - Dans la certitude, il affirme que tous les Alg�riens mourants, m�ritent d��tre enterr�s � El-Alia comme il affirme par ailleurs que trous les Alg�riens m�ritent d�habiter le Club-des-Pins. Il �tait fou El Hadj A�ssa Noui ? Non, assur�ment non, seulement un grand monsieur ! Ciao l�ami ! On se reverra s�rement. - Il a �t� enterr� au cimeti�re de Rouiba le vendredi 16 septembre apr�s salat El-Djoumoua�. La famille NOUI remercie du fond du c�ur tous ceux qui sont venus pr�senter leurs condol�ances. La foule nombreuse � l�enterrement t�moigne de l�amour et le respect que ses amis et voisins avaient pour lui. - La veill�e du troisi�me jour aura lieu le dimanche 18 septembre � partir de 18h au domicile mortuaire, sis au 04, rue Ali-Boumendjel Rouiba. �A Dieu nous appartenons et � Lui nous retournons.� Veill�e du 3e jour le 18 sept 2011 Les familles Noui, Loucif, Mili, Roubi, Abassa, A�t A�ssa, Halouane, Oussedik, Charfi, Kabla ont la douleur de faire part du d�c�s de leur �poux, p�re, grand-p�re, beau-p�re et oncle