La Palestine sera-t-elle le 194e membre de l�ONU ? L�ambassadeur palestinien en Alg�rie, Hussein Abdelkhalek, esp�re, en tout cas, gagner la bataille de l�adh�sion de la Palestine aux Nations Unies. Une bataille difficile face � la menace des Etats-Unis d�utiliser leur veto. �Si notre demande est accept�e, nous consid�rerons cette d�cision comme une grande victoire. Dans le cas d�un refus, nous consid�rerons qu�une bataille diplomatique a commenc� le 23 septembre, et nous continuerons la bataille jusqu�� obtention de l�adh�sion.� Ce sont les propos tenus, hier, au centre de presse d� El Moudjahid par Hussein Abdelkhalek lors d�une conf�rence-d�bat d�di�e � la demande d�adh�sion de l�Etat palestinien � l�ONU L�ambassadeur, tr�s optimiste, esp�re que l�Etat palestinien obtiendra au moins neuf voix sur quinze au Conseil de s�curit�, minimum requis pour que sa demande d�adh�sion puisse faire l'objet d'une recommandation du Conseil � l'Assembl�e g�n�rale de l'ONU, passage oblig� pour que celle-ci se prononce par un vote � son tour. En effet, la Chine, la Russie, le Br�sil, l'Inde, le Liban et l'Afrique du Sud ont d�j� affich� leur soutien � la requ�te palestinienne. L�ambassadeur palestinien compte �galement sur le soutien de la Ligue arabe et la communaut� internationale, estimant que les Palestiniens, seuls, ne parviendront pas � leurs fins.Sur sa lanc�e, Hussein Abdelkhalek dira : �Nous avons de grandes chances � l�Assembl�e g�n�rale et le soutien de plusieurs pays.� L�ambassadeur n�exclut pas, par ailleurs, la th�se du refus, surtout avec la menace des Etats-Unis de faire valoir leur droit de veto. Selon le repr�sentant diplomatique, la Palestine ne c�dera pas aux menaces des Am�ricains de bloquer la requ�te des Palestiniens. Evoquant la possibilit� d�une poursuite des n�gociations avec Isra�l, l�ambassadeur soulignera que le peuple palestinien veut sa lib�ration, un Etat ind�pendant avec El Qods comme capitale, le retour des r�fugi�s et traiter le probl�me des colonies� Tout cela, estime-t-il, ne peut �tre r�solu par les pourparlers. On ne peut aboutir � une issue qu�� travers l�intervention des Nations Unies, explique-t-il. �Isra�l se dit favorable aux n�gociations mais continue en parall�le � tuer les Palestiniens et � construire de nouvelles colonies�, s�est insurg� Hussein Abdelkhalek Seddik Chihab, qui a pris part � cette rencontre, repr�sentant l�APN, estime que la position du Parlement alg�rien est celle du peuple alg�rien. La demande d�adh�sion � l�ONU formul�e par la Palestine �est une d�marche salutaire, et la balle se trouve aujourd�hui dans le camp de la communaut� internationale qui doit corriger l�erreur commise contre les Palestiniens�. Si Affif, de son c�t�, consid�re la d�marche palestinienne comme �un saut qualitatif�. Mahmoud Abbas a su porter la cause palestinienne devant l�espace onusien, dira-t-il, tout en se montrant sceptique quant � l�admission de la requ�te de l�Etat palestinien. Pour rappel, bien des Etats, notamment de l�Europe de l�Est, ont essuy� plusieurs refus avant de devenir membres de l�ONU.