Comme annonc� dans notre �dition d�hier, les trois organisations d�enfants de chouhada (la CNEC, la FNEC et l�ONEC) sont pass�es � l�action en interdisant l�acc�s au complexe Electro Industries d�Azazga au directeur g�n�ral de l�usine ainsi qu�� quatre syndicalistes. Ces cadres ont �t� refoul�s hier, comme d�cid� � l�issue de l�AG tenue la veille au niveau de la salle ex-�glise, qui a �t� le th��tre d�un d�bat tr�s anim� entre les membres de l�association et quelques travailleurs du complexe, notamment les pr�sum�es victimes de la direction de l�usine et du syndicat. Les griefs retenus sont, selon les ouvriers, les obstacles dress�s au renouvellement d�une cellule d�enfants de chouhada, l�agression par des syndicalistes de cinq ouvriers dont un a fait l�objet de deux mises � pied susceptibles d�entra�ner son licenciement, tout cela parce qu�il a tent� de r�activer la cellule des enfants de chouhada. La lev�e de l�interdiction d�acc�s aux cadres du complexe est conditionn�e par �la suppression des sanctions sur l�ouvrier, p�lanis� � cinq mois de la retraite, lui qui aspirait � une promotion r�compensant ses 32 ans de bons et loyaux services, ainsi qu�� la cessation de toute r�pression sur les ouvriers�, selon un protestataire. Nous y reviendrons.