Un statut fiscal sp�cifique sera mis en place pour le groupe Sonelgaz, d�ficitaire en raison des investissements lanc�s. Selon Noureddine Boutarfa, l�autonomie de la r�gion du Sud-Est en moyens de production d��lectricit� a �t� d�cid�e. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le Pdg de la holding Sonelgaz pr�sentera aujourd�hui, quoique tardivement, le bilan 2010 du groupe. N�anmoins, Noureddine Boutarfa ne s�est pas emp�ch�, hier, sur les ondes de la Cha�ne III de la Radio nationale, d�y faire allusion. Certes, Sonelgaz a, en 2010, d�gag� des r�sultats consolid�s de 11,4 milliards de dinars mais affiche cependant un important d�ficit de l�ordre de 40 milliards de dinars pour un chiffre d�affaires de 168 milliards de dinars. Un d�ficit qui d�coule, selon le manager de Sonelgaz, des programmes d�investissements, � hauteur de 240 milliards de dinars, lanc�s principalement par les soci�t�s-m�tiers du groupe sur des emprunts. Ce qui cr�e des d�s�quilibres au niveau de la fiscalit�, notamment la TVA. Toutefois, Noureddine Boutarfa semble optimiste dans la mesure o� les ressources financi�res sont disponibles, l�Etat soutient l�entreprise et �jusqu�� pr�sent a tenu ses engagements� et que le Tr�sor couvre les investissements �sans risque de rupture �. Cela m�me si la question se pose en termes de poursuite du soutien ou de hausse des tarifs puisque le consommateur devra, � un moment donn�, �mettre les mains � la poche�. Or, le fait que l�Etat, �pour une question de politique sociale, ne veuille pas toucher aux tarifs, (cela) ne doit pas se traduire sur le fonctionnement de l�entreprise �, dira Noureddine Boutarfa, respectueux au demeurant de la d�cision. Et d�autant, selon ce dernier, que Sonelgaz doit, aussi, augmenter sa masse salariale. Dans ce contexte, Noureddine Boutarfa indique que les pouvoirs publics ont retenu l�option de la mise en place d�un statut fiscal sp�cifique pour le groupe Sonelgaz. Ce dossier �avance bien�, dira-t-il, puisque ce statut permet d�aider les entreprises dont les investissements d�passent les revenus, � travers des m�canismes qui permettent de �ne pas trop p�naliser� la tr�sorerie courante et le remboursement imm�diat en mati�re de TVA. Auparavant, le P-dg de Sonelgaz avait assur� que la r�gion du Sud-Est, o� les travaux de maintenance ont d�pass� les d�lais pr�vus, �n�a pas fr�l� le black-out� et la situation remise en ordre. A ce propos, Noureddine Boutarfa �voque une offre imm�diate et suppl�mentaire de 200 mw � El Oued et � Hassi Messaoud et la r�alisation d�un injecteur de 400 kw � Biskra, en attendant la r�alisation de deux centrales � Hassi R�mel et Hassi Messaoud, d�une capacit� globale de 1 000 mw et permettant de �r��quilibrer � cette r�gion.En fait, indique le manager de Sonelgaz, la d�cision a �t� prise de �rendre autonome cette r�gion en moyens de production �, avec des connexions �d�appui� avec la r�gion du nord, voulue �galement autonome. Et dans la mesure o� le groupe entend maintenir l��quilibre consommation-production, avec l�entr�e en production de la centrale de Terga � A�n T�mouchent (1 200 mw) d�ici la fin 2011 et renforcer les capacit�s de r�serve. A propos du projet solaire Desertec, Noureddine Boutarfa a notamment r�it�r� le fait que le march� national est ouvert et qu�il ne s�agit pas de privil�gier quiconque mais de d�velopper une production ainsi qu�une consommation alg�riennes du renouvelable. C. B. AFFAIRE DE LA CESSION DES LOGEMENTS DE FONCTION Sonelgaz r�fute la pol�mique L�op�ration de cession partielle des logements de fonction � leurs occupants, souhait�e par Sonelgaz, n�a pu aboutir en raison du refus des pouvoirs publics. C�est ce que Noureddine Boutarfa rappelle en clarifiant que son entreprise a propos� aux occupants de se mettre en conformit� et de conserver ces logements par le biais de contrats de location, mais en vain. Voire, le responsable de Sonelgaz affirme qu�aucune menace d�expulsion n�a �t� formul�e, m�me pour les occupants de bungalows destin�s � �tre d�truits. Pour autant, Sonelgaz r�fute toute pol�mique qui �n�a pas lieu d�exister� et �r�pond � d�autres objectifs�, observe Noureddine Boutarfa.