Le Parti de la libert� et de la justice (PLJ) a rassembl�, hier, � Ch�raga, ses responsables locaux dans le cadre de la pr�paration de son congr�s constitutif. Lors de la c�r�monie d�ouverture, Mohamed Sa�d, secr�taire g�n�ral du PLJ, est revenu sur la situation politique qui pr�vaut actuellement en Alg�rie et dans le monde arabe. �Notre rencontre co�ncide avec deux �v�nements d�une grande importance qui se d�roulent actuellement dans les pays du Maghreb. Jeudi, une �re politique nouvelle a d�but� en Libye suite � la mort de son ancien dirigeant, Mouamar Kadhafi. Dimanche, c�est �galement une nouvelle �re qui d�bute en Tunisie � travers l��lection d�une Assembl�e constitutive. En Alg�rie, dans quelques jours, nous c�l�brerons le 49e anniversaire du d�clenchement de la guerre de Lib�ration nationale. Ces trois �v�nements ont pour d�nominateur commun le changement �, a d�clar� Mohamed Sa�d. Selon lui, l�Alg�rie ne peut rester en marge du mouvement dans le monde arabe, mais aussi dans plusieurs pays occidentaux. �L�Alg�rie doit prendre en compte ce qui se passe � ses fronti�res. Ces changements ne visent pas uniquement le monde arabe mais aussi de nombreux pays � travers le monde. Voyez ce qui s�est produit r�cemment lors des marches organis�es par le mouvement des Indign�s. Il ne nous reste plus qu�� esp�rer que les r�formes du pr�sident Bouteflika, bien que lanc�es en retard, auront des effets b�n�fiques.� Abordant la question de la l�galisation de son parti, Mohamed Sa�d a d�nonc� les faux-fuyants de �certains responsables �. �L�argument utilis� par certains responsables pour ne pas agr�er notre formation serait qu�il y aurait trop de partis politiques en Alg�rie. C�est totalement faux, le constat que je fais est qu�il y a trop de m�diocrit� sur la sc�ne politique. Aujourd'hui, nous demandons juste l�agr�ment du Parti de la libert� et de la justice dans le cadre des dispositions de l�actuelle loi sur les formations politiques�, lancera-t-il. Mohamed Sa�d ne manquera pas de s�en prendre � Yazid Zerhouni, �ministre de l�Int�rieur qui, du fait de son parcours professionnel, a d�velopp� une allergie aux partis politiques�.