La hausse du niveau des d�penses publiques, pr�vue par la loi de finances examin�e actuellement � l�APN, ne fait peser aucun risque sur l��quilibre et la stabilit� budg�taire, a estim� Abdelkrim Harchaoui, ancien ministre des Finances et aujourd�hui d�put� �lu sous la banni�re du RND. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - L�animatrice de l��mission �Invit� de la r�daction� de la Radio Cha�ne III a eu beau lui renouveler la question autour des risques encourus du fait de cette hausse de la d�pense publique, rien � faire : Harchaoui, en bon militant disciplin�, a fait le choix de ne voir que du positif dans toutes les politiques conduites par le gouvernement. Pour lui, les ressources p�troli�res garantissent une stabilit� du budget � long terme et mettent, du coup, l�Alg�rie hors de la fragilisation qu�elle a au demeurant connue � la fin des ann�es 1980. Si Harchaoui ne pouvait qu�admettre que la stabilit� sociale a un co�t, il ne pense pas que ce qui a �t� d�cid� comme revalorisations salariales suite aux mouvements de protestation du premier semestre 2011 puisse affecter la stabilit� budg�taire. �L�instabilit� sociale pouvait entraver le d�veloppement�, a-t-il affirm�, comme pour dire que la stabilit� sociale a �galement des avantages. Harchaoui, qui a r�v�l� avoir �t� entendu pendant quatre heures par la commission d�enqu�te parlementaire sur les �meutes de janvier 2011, s�est montr� par trop prudent � chaque fois qu�il a �t� invit� � appr�cier une situation. Ainsi, il dira, � propos des �meutes de janvier dernier, qu�il ne disposait pas d��l�ments de r�ponse. �Il y a eu peut-�tre manipulations sur le march�, s�est-il content� de dire. Il restera sur la m�me attitude s�agissant des implications des instabilit�s r�gionales sur l�Alg�rie. �On ne sait pas d�o� �a vient et o� �a va aller.� N�anmoins, il a estim� qu�il faut prot�ger les fronti�res alg�riennes, surtout que la r�gion du Sahel est catalogu�e comme une zone de turbulence pourvoyeuse d�ins�curit�. Revenant sur la loi de finances compl�mentaire 2009, qui a institu� des mesures de protection de l��conomie nationale, Harchaoui a affirm� que la d�marche a proc�d� d�une prudence, surtout que l�Alg�rie avait connu huit ann�es de r�cession �conomique. �Il y avait l�angoisse de l�effondrement et de remise en cause des programmes de d�veloppement �, a-t-il expliqu�, apr�s avoir indiqu� qu�en 2009, les recettes d�hydrocarbures ont chut� de 33 milliards de dollars. Rappelons que les mesures contenues dans la LFC 2009 ont �t� critiqu�es aussi bien par les �trangers que par les entrepreneurs nationaux. Mais Harchaoui a consid�r� que �le pr�sident et le gouvernement alg�riens ne sont pas fous pour se fermer � quelque chose qui serait b�n�fique pour le pays�. Des �trangers qui ont critiqu� la LFC 2009, il dira qu�ils ne sont en tout cas pas venus, depuis le temps qu�ils �taient attendus. �Ils ont d�cid� de ne pas venir (�) l��tranger est int�ress� par une s�curit� pour son capital et le transfert de ses dividendes.�