La d�linquance juv�nile devient un ph�nom�ne massif et g�che la vie des citoyens. La d�perdition scolaire, l�analphab�tisme, la pauvret� et le ch�mage sont les �l�ments les plus importants qui v�hiculent et amplifient de jour en jour ce fl�au. De petites b�tises, des absences � l��cole, de petites bagarres et de mauvaises fr�quentations sont les premiers signes d�une future d�linquance. Ces jeunes deviennent, d�s leur jeune �ge, ing�rables et invivables. Les parents, et malgr� leur bonne volont�, se retrouvent impuissants, d�pass�s et d�sesp�r�s. Ces jeunes commettent toutes sortes de d�lits, allant du simple comportement g�nant aux agressions physiques et verbales, et aux incivilit�s sur la voix publique. Les atteintes aux biens et aux personnes sont quotidiennement signal�es. Malgr� les nombreuses descentes de la police, leur pr�sentation devant la justice et leur condamnation, ils r�cidivent, pour la plupart, � leur sortie de prison. Avoir 18 ans, ne pas travailler et errer toute la journ�e dans la rue est une situation tr�s difficile qui am�ne ces jeunes dans une spirale o� il est extr�mement difficile d�en sortir. Les vols, les agressions, les attentats � la pudeur, les incitations � la d�bauche et la vente ill�gale de boissons alcoolis�es sont chaque jour jug�s dans les tribunaux. Les agressions obligent les citoyens � rester chez eux la nuit. Ces derniers temps, on assiste � un nouveau ph�nom�ne devant les portes des �coles. Des jeunes agressent des �l�ves (surtout les filles) verbalement et physiquement. Les parents ne s�impliquent pas et la police ne peut �tre partout. Plusieurs enfants ont �t� bless�s. Des cas ont �t� signal�s dans les cit�s Fosha, Z�ria, Bensa�d et Boutrifis. Ces jeunes doivent faire l�objet une attention particuli�re de la part des responsables et des parents. Ils sont d�sempar�s et cherchent leur voie. Ils demandent qu�on les aide. A titre d�exemple, la formation dans les CFPA, sans demande de justification de niveau scolaire, appliqu�e ces derniers temps, est une tr�s bonne chose pour l�insertion de ces jeunes.