C�est une s�ance de d�bats sans relief que le S�nat, la Chambre haute du Parlement, a eu � abriter hier, � l�occasion de la pr�sentation de l�examen du projet de loi organique portant r�gime �lectoral. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Les s�nateurs ont la conviction faite que le texte qu�ils examinent finira, en d�finitive, par r�colter le quitus de l�institution. Aussi ils n��taient pas nombreux � prendre place dans la salle des pl�ni�res. Pourtant, le projet de loi soumis ce jour � leurs appr�ciations et commentaires a de quoi inciter � meilleure assiduit� parlementaire. D�abord par son importance et, ensuite, par le contenu de l�une de ses dispositions qui n�est pas en phase avec le code communal. Il faut dire que le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales, Daho Ould Kablia, a pris les devant, en affirmant que la confusion est �vacu�e gr�ce � l�intervention diligente du pr�sident de la R�publique. Or, � moins d�une pr�pond�rance d�une loi sur une autre, la contradiction entre les dispositions de la loi organique relative au r�gime �lectoral et du code communal int�ressant la d�signation du P/APC est patente. En effet, le code communal dispose que le P/APC est d�sign� sur la liste �lectorale ayant r�colt� le plus de suffrages. Cependant, le projet de loi organique relative au r�gime �lectoral dispose, de son c�t�, que le P/APC est �lu par l�Assembl�e populaire communale parmi les �lus sur la liste qui a r�colt� la majorit� absolue des suffrages, de celles ayant r�colt� au moins 35 % des suffrages ou encore parmi les candidats lorsque aucune liste n�a r�colt� le minimum des 35% des suffrages. Paradoxalement, cette flagrante contradiction entre les deux textes de loi n�a pas �t� au centre des pr�occupations des s�nateurs. La commission des affaires juridiques, administratives et des droits de l�homme du S�nat, qui a examin� le projet de loi organique relative au r�gime �lectoral, s�est abstenue de consigner une quelconque remarque. Les s�nateurs qui ont pris la parole en pl�ni�re ont dissert� sur des consid�rations autres. Ainsi, Zahia Benarous, d�sign�e dans le cadre du tiers pr�sidentiel, a recommand� � ce que la proportionnelle int�grale soit corrig�e dans le sens d�un mode �lectoral qui assoie le principe de listes ouvertes o� les �lecteurs cocheront non pas des listes mais des noms sur des listes. Un autre s�nateur a consid�r�, lui, qu�il faut confier l�organisation des scrutins � venir � un gouvernement de technocrates. C�est dire que Daho Ould Kablia n�aura pas un examen difficile devant le S�nat. Au point, d�ailleurs, o� il s�est pr�sent� hier sans un texte de pr�sentation �labor�. D�apr�s lui, ses collaborateurs ont omis de lui remettre le bon texte. Au lieu du texte de pr�sentation, ils lui ont remis le texte de la r�plique aux commentaires des s�nateurs. S. A. I. Le s�nateur Bouzid Lazhari a �t� d�sign� rapporteur de la commission des droits de l�homme de l�ONU, lors de la toute r�cente session de la commission � Gen�ve. S. A. I. 56 000 urnes transparentes pr�tes en janvier Le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales a indiqu� hier que 56 000 urnes transparentes seront fin pr�tes en janvier, en pr�vision des prochaines �lections. Daho Ould Kablia a pr�cis� que ces urnes sont fabriqu�es par une entreprise nationale. Il a �galement inform� qu�un second lot de 56 000 autres urnes sera pr�t avant le mois de mai.