De nouveaux partis politiques seront agr��s sit�t la loi sur les partis vot�e par le S�nat et avalis�e par le Conseil constitutionnel. Le ministre de l�Int�rieur promet un processus rapide qui permettra aux nouvelles formations politiques de prendre part aux l�gislatives. Nawal Im�s - Alger (Le Soir)- Le ministre de l�Int�rieur a mis fin hier � la pol�mique entourant la possibilit� ou pas des partis politiques nouvellement agr��s de participer aux prochaines s�lections. Daho Ould Kablia expliquait que la c�l�rit� avec laquelle seront agr��s les partis d�pendra de ces derniers. En clair, il affirmait que �nous sommes dans l�obligation d�agr�er rapidement ces partis apr�s les annonces faites par le pr�sident de la R�publique en Conseil des ministres. On ne prendra pas de retard dans l��tude des dossiers�. Ces partis auront-ils le temps de se pr�parer pour les prochaines �ch�ances ? Oui, r�pond le ministre mais cela d�pendra d�eux. Explications du ministre : tout d�pendra des partis qui d�poseront leurs demandes. Si les dossiers sont complets et que l�administration n�est pas dans l�obligation de demander des compl�ments de documents, l�agr�ment se fera � temps. �Tout retard incombera aux concern�, dira Ould Kablia. Le minist�re de l�Int�rieur aura � �tudier une quinzaine de dossiers en attente. �Beaucoup de personnes ayant l�intention de cr�er des partis se sont finalement r�tract�es. Au final, nous aurons � �tudier une quinzaine de dossiers puisque beaucoup, ayant vu qu�ils ne r�pondaient pas aux crit�res, se sont r�tract�s.� Le pr�sident de la R�publique avait donn� le la dimanche en Conseil des ministres en affirmant que la tenue des �lections l�gislatives se fera �dans une pluralit� sans pr�c�dent, avec la participation d'une classe politique qui sera renforc�e par de nouveaux partis et les facilitations que la loi a mis en place en faveur des candidats ind�pendants�. Le cap sur les prochaines �lections est bel et bien donn�. Le ministre de l�Int�rieur affirme que tout l�arsenal juridique relatif aux l�gislatives sera pr�t dans une quinzaine de jours. Le corps �lectoral sera convoqu� d�s la fin de la session d'automne du Parlement pour la tenue, au cours du printemps prochain, des �lections l�gislatives. Des �lections que Daho Ould Kablia esp�re voir se d�rouler en pr�sence d�un maximum d�observateurs internationaux. L�Alg�rie, dit-il, formulera des demandes aupr�s de l�Union europ�enne, l�Union africaine, l�Organisation des pays islamiques pour �loigner le spectre des doutes qui entachent chaque rendez-vous �lectoral. Des d�clarations faites au lendemain d�un Conseil des ministres qui aura finalement mis un terme � la pol�mique sur l�agr�ment des partis et la tenue d��lections anticip�es. A plusieurs reprises, le ministre de l�Int�rieur a eu � affirmer qu�aucun parti politique ne sera agr�� avant la promulgation de la nouvelle loi sur les partis, laissant planer le doute sur la possibilit� des partis nouvellement agr��s de prendre part aux �lections l�gislatives. Ces d�clarations contradictoires ont soulev� l�ire des partis en attente d�agr�ment. Il aura fallu l�intervention de Bouteflika pour que soient clairement connues les intentions du pouvoir.