Le pr�sident du nouveau parti le Mouvement de la d�mocratie et de la citoyennet�, l�ancien d�put� RND Mohamed Cherifi, dit avoir tout de suite compris, apr�s le discours d�Obama au Caire, que le changement dans le monde arabe interviendrait au bout d�une ann�e. Une r�alit�, affirme- t-il, qui l�a convaincu de faire un comeback sur la sc�ne politique nationale. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir)- Le Mouvement de la d�mocratie et de la citoyennet� (MDC) a tenu, hier, son assembl�e constitutive au mus�e du Moudjahid, sis � Port-Sa�d, � Alger. Sa demande d�agr�ment sera d�pos�e aujourd�hui au minist�re de l�Int�rieur. Son pr�sident, Mohamed Cherifi, ancien d�put� du Rassemblement national d�mocratique (RND) de 1997 � 2002, de la r�gion d�Oran, affirme s��tre retir� de la sc�ne politique nationale aussit�t apr�s la fin de son mandat, car convaincu qu�il n�y avait plus de d�bat politique en Alg�rie. Mais c�est le discours de Barack Obama au Caire qui, semble-t-il, l�a beaucoup inspir� et lui a redonn� espoir et surtout l�ultime conviction que le changement dans le monde arabe interviendrait durant les douze mois qui suivent. �J�avais tout de suite compris que le changement allait d�une mani�re ou d�une autre �tre impos� aux pays arabes�, a-t-il soulign�. C�est donc vers le mois d�avril 2011 que Mohamed Cherifi fera son come-back sur la sc�ne politique nationale, en contactant les premiers membres fondateurs � El Tarf, � l�est du pays. Dans sa proclamation, le Mouvement de la d�mocratie et de la citoyennet� affirme que le parti �r�pond � un choix des fondateurs, � savoir s�inscrire au plus pr�s des pr�occupations politiques, sociales, soci�tales et �conomiques des citoyens�. Il est �galement soulign� que �le parti sera p�renne et ind�pendant. L�ind�pendance, bien �videmment, ne se d�cr�te pas, elle se prouve. Cette ind�pendance ne sera pas un v�u pieux. La ligne politique que nous appelons de nos v�ux, et pour laquelle nous nous mobilisons, est celle qui traduira une r�elle capacit� � changer la donne, � peser sur les �v�nements, ce qui suppose des options pr�cises plut�t que des compromis inop�rants�.