Pour l�ann�e 2012, plus de 2 milliards de dinars seront consacr�s au programme national de vaccination, selon le minist�re de la Sant�, budget qui a �t� doubl� en une ann�e. Pour la Soci�t� alg�rienne de p�diatrie, ces investissements importants sont n�cessaires d�autant qu�elle a plaid� hier pour une adaptation du calendrier national � la situation �pid�miologique et aux recommandations de l�OMS. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les membres de la Soci�t� alg�rienne de p�diatrie ont appel�, de ce fait, les autorit�s sanitaires � revoir le calendrier vaccinal qui doit au fur et � mesure, selon les sp�cialistes, s�adapter aux changements que conna�t la situation �pid�miologique au niveau du territoire national mais aussi aux recommandations de l�Organisation mondiale de la sant� sur cette question. Une journ�e parlementaire a �t� organis�e, hier, � l�initiative de la commission sant� de l�APN sur le th�me de l�optimisation du calendrier vaccinal. Les experts pr�sents ont mis l�accent sur la n�cessit� de moderniser et d�adapter le programme de vaccination en vue d��radiquer certaines maladies. Selon les statistiques de l�OMS, les vaccinations sauvent plus de 2,5 millions de vies � travers le monde. En Alg�rie, l�objectif �tant de maintenir une couverture vaccinale � un taux de 95%, selon M. Mesbah repr�sentant du minist�re de la Sant�. Il s�agit ainsi d��viter les p�nuries de vaccin qui, pourtant, continuent de p�naliser les b�n�ficiaires. Ceci, d�autant que selon les sp�cialistes, toute baisse de la couverture vaccinale est automatiquement suivie d��pid�mies, selon le repr�sentant du minist�re de la Sant�. �Malgr� tous ces efforts, nous n�avons pas encore obtenu la certification de l��radication de la poliomy�lite et nous n�avons pas r�ussi � obtenir l��limination de la rougeole�, a d�clar� le professeur A. Laraba, notant en outre que de nouveaux vaccins doivent �tre introduits dont le vaccin contre le pneumocoque responsable de m�ningites et le vaccin anticoquelucheux acellulaire indispensable pour vacciner les sujets de plus de 5 ans, ceci d�autant que le vaccin utilis� actuellement en Alg�rie ne peut �tre utilis� pour les enfants de plus de cinq ans. Il s�agit aussi du vaccin antipolio injectable, indispensable lors de la phase finale d��radication de la poliomy�lite dans laquelle entre l�Alg�rie ainsi que du vaccin contre la rub�ole qui pourrait �tre coupl� au vaccin antirougeoleux. Ceci d�autant que certains de ces vaccins ont �t� d�j� introduits dans des pays du Maghreb. Toutefois, les sp�cialistes pr�sents mettront l�accent sur les questions de budgets qui continuent d��tre un obstacle majeur � l�introduction de nouveaux vaccins. Pour sa part, la Soci�t� alg�rienne de p�diatrie, et pour prendre en charge ces questions, propose la mise en place d�un comit� technique national des vaccinations pluridisciplinaires. Ces derniers seraient compos�s, selon les intervenants de p�diatres, infectiologistes, �pid�miologistes, microbiologistes ainsi que de repr�sentants de l�Institut national de la sant� publique et de la direction de la sant� d�pendant de la tutelle. Ce comit� aura pour r�le d�optimiser le futur calendrier national de vaccination et d�adopter ou non de nouveaux vaccins en tenant compte de l��pid�miologie, des donn�es de surveillance des vaccins et des recommandations de l�OMS en mati�re d��limination des maladies.