L�Organisation nationale des transporteurs alg�riens (ONTA) lance un �ni�me appel au minist�re des Transports et attire l�attention sur �la situation dramatique v�cue par les transporteurs et les chauffeurs de taxi qui se r�percute sur les services assur�s aux voyageurs�. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les transporteurs priv�s et les chauffeurs de taxi montent au cr�neau pour �voquer la situation de leur profession, qui se d�grade de jour en jour. Ils d�noncent ainsi l�absence totale de plan et de structures de coordination et l�anarchie qui gangr�ne le transport priv� depuis bon nombre d�ann�es. Ils �voquent aussi l�absence de stabilit� dans un secteur priv� qui, pourtant, prend en charge 95% des voyageurs. Selon les statistiques avanc�es par l�organisation des transporteurs, 15 000 transporteurs ont cess� compl�tement leur activit�. Ceci alors que 11 000 d�entre eux ont �t� oblig�s de mettre fin aux fonctions de leurs chauffeurs et de conduire eux-m�mes leurs bus, tandis que des centaines de v�hicules, ayant �t� acquis avec des cr�dits divers, ont �t� revendus aux ench�res. Pour ce qui des transporteurs activant dans le cadre de l�Ansej, plus de 10 000 d�entre eux n�ont pu rembourser leurs cr�dits. De ce fait, ils pr�cisent que l�Ansej et la CNAC ont d�cid� de suspendre le soutien d�une activit� floue et qui n�ob�it pas � une planification. Les transporteurs s�insurgent aussi contre le diktat des taxis clandestins qui ont envahi l�activit� avec pr�s de 30 000 v�hicules, selon eux. Ils mettent ainsi en �vidence la hausse des accidents de la route et le congestionnement des routes, notamment dans les grandes villes, ainsi que la surcharge dans les stations. Pour les transporteurs, donc, la profession a atteint un point de non-retour, assurant un service m�diocre et p�nalisant ainsi les voyageurs. Le secteur risque la paralysie devant ces conditions, expliquent les transporteurs qui �voquent 50 000 transporteurs qui activent, 150 000 chauffeurs de taxi et 200 000 travailleurs. L�organisation s�en remet ainsi au ministre des Transports qui, rappellent les transporteurs, est le premier responsable de l�activit�. Ils demandent ainsi l�installation de commissions de coordination au niveau des wilayas pour, notamment, �tablir les plans de circulation et r�gir l�activit� de transport ainsi que l��radication des taxis clandestins.