Une d�l�gation d�op�rateurs autrichiens est en mission de prospection depuis quelques jours en Alg�rie, en perspective d�une coop�ration dans les domaines de l��levage et de la production laiti�re. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - L�id�e r�jouit �beaucoup� les Autrichiens. Ils sont m�mes pr�ts �� commencer tout de suite�. Un dynamisme qui semble, cependant, moins intense du c�t� alg�rien qui pr�f�re �aller doucement�. Afin d�ouvrir le terrain � des perspectives de partenariat, un mod�le autrichien de formation agricole a �t� expos�, hier, � l�initiative de l�ambassade d�Autriche � Alger, aux directeurs des �coles et instituts de formation agricole. �Notre d�l�gation est tr�s �merveill�e, nous ne voulons pas nous imposer mais s�il y a un int�r�t du c�t� alg�rien, nous sommes pr�ts pour des projets de partenariat et faire le transfert de notre savoir-faire en mati�re d��levage�, a expliqu� l�ambassadrice autrichienne � Alger. Pourquoi cet int�r�t ? Elle explique que l�Alg�rie est un grand importateur de vaches autrichiennes. Le probl�me : ces vaches ne sont pas aussi productives de lait qu�en Autriche. Elles ne produisent que la moiti� des 45 litres de lait produit en Autriche par jour. Les fermiers autrichiens n�ont pas tard� � situer le probl�me. Leur constat : �Les vaches ne mangent pas et ne boivent pas suffisamment.� La modernisation de la conduite de l��levage est en cours, selon le directeur de la Chambre nationale d�agriculture. Cependant, souligne-t-il, il ne peut y avoir une application int�grale de la copie autrichienne. �Les Autrichiens sont venus pour vulgariser leur formation en mati�re d��levage mais il est impossible d�appliquer leur mod�le chez nous. Ils ont une grande exp�rience, nous allons prendre ce qui nous conviendra pour am�liorer notre conduite d��levage et production laiti�re. Nous ne sommes pas encore au stade du partenariat, nous sommes � l��coute et au stade d�observation�, a indiqu� ce responsable. Par ailleurs, le volume des importations alg�riennes d�Autriche a atteint 100 millions d�euros, en 2011 contre 140 millions d�euros en exportations.