Sympathique et �mouvant geste que celui entrepris envers l�un des membres de la lumineuse troupe musicale Safir Ettareb dirig�e � l��poque par l�artiste combattant Ali Ma�chi. Il s�agit, en fait, de Hadj Mohamed Maghraoui, un musicien av�r� qui, � l��ge de 85 ans, a conserv� son don d�accord�oniste incontest�. Tout r�cemment, un hommage des plus vibrants lui a �t� dignement rendu � la nouvelle maison de jeunes Teffah de Tiaret en pr�sence de sa famille et ses amis en reconnaissance � son d�vouement, ses sacrifices, et � son in�galable int�grit� ayant �gay� son parcours d�artiste-militant, de chef des Scouts musulmans alg�riens et de fonctionnaire de l�administration et de la commune de Tiaret � l�or�e des ann�es 1940. La louable initiative est � mettre � l�actif d�un groupe de citoyens et citoyennes dont l�unique but est de combattre l�oubli et p�renniser les valeurs. Les festivit�s concoct�es pour la circonstance n�ont laiss� personne insensible tant l��motion, les r�miniscences et les retrouvailles n�ont pas manqu� d�adoucir l�atmosph�re. L�interpr�tation de chants patriotiques par la rel�ve des SMA sous la f�rule de Boudali Asnoun, Hadhraoui et consorts ont ressuscit� en Maghraoui une passion qu�il a tant aim�e durant sa jeunesse. Aussi en �voquant le parcours de la troupe Safir Ettareb, l�inlassable Amar Belkhodja, chercheur en histoire et ancien journaliste, devait fid�lement exhumer les prouesses des Ali Maachi, El Hachemi Larbi, Okkacha, Orbane, Ferhat, Benaouda Mekki, Layadi, El Hchaichi, Belarbi, Turki, Abdesselam, Benblidia et bien �videmment de Maghraoui. Le passage sur sc�ne de la deuxi�me g�n�ration de Safir Ettareb dirig�e par le duo Guerouani-Saadoun, pour pr�senter un cocktail du r�pertoire du martyr avec en prime les c�l�bres Angaham El Djazair, Wssait El Gomri ou Ya Babour a rendu l�ambiance plus conviviale. A noter qu�ils �taient nombreux � se relayer au podium, pour apporter leurs t�moignages ou d�clamer des po�mes en hommage � l�invit� du jour lequel a �t� honor� dans un climat o� l��motion a fait vibrer plus d�un. Cela dit, aux yeux des initiateurs, ce geste si aimable se veut une tradition � perp�tuer envers toutes les ic�nes et autres figures embl�matiques de la r�gion.