L�Association 3e �ge en d�tresse Ihc�ne a appel�, hier, � la r�habilitation et au recrutement d�assistantes sociales au niveau des APC, ceci dans le but d�avoir une meilleure visibilit� de la situation des personnes �g�es au niveau de leur domicile. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -L�association, qui organisait hier un s�minaire sur la situation des personnes �g�es, attire, encore une fois, l�attention sur la situation de cette tranche vuln�rable de la soci�t�, notamment ceux abandonn�s � leur sort par leurs propres familles. Selon Mme Souad Chikhi, pr�sidente de l�association, la loi de 2010 relative � la protection des personnes �g�es est venue � point pour prendre en charge les pr�occupations et le bien�tre de cette communaut� fragile. �Cette nouvelle r�glementation permet de dissuader les familles de mettre � la rue les personnes �g�es ou de les placer dans des centres quand elles ont les moyens de les garder � leur domicile. Dans le cas contraire, elles sont passibles de un � cinq ans de prison�, rappellera Mme Souad Chikhi. L�intervenante dira que la prise en charge m�dicale pluridisciplinaire r�guli�re des personnes �g�es est importante. Actuellement, quarante centres prennent en charge les personnes �g�es qui se retrouvent sans foyer ou ont �t� abandonn�es par leurs familles. La structure la plus importante est celle de Sidi Moussa, avec une capacit� d�accueil de 250 personnes. �Ce centre, m�me s�il dispose des moyens de prise en charge des personnes �g�es, le nombre des pensionnaires est important. Ces personnes fragiles gagneraient � �tre gard�es dans leur foyer. Elles ont besoin de leurs familles�, confie Mme Chikhi. Elle pr�cisera que les personnes �g�es prises en charge au niveau des centres re�oivent la visite des m�decins activant dans les structures de sant� se trouvant � proximit�. L�intervenante dira, en outre, que la nouvelle loi est venue combler un vide juridique concernant la protection des personnes �g�es. Elle annoncera que des enqu�tes ont �t� lanc�es depuis l�ann�e 2010 en vue de conna�tre la situation r�elle des personnes �g�es au niveau de leur foyer. Les enqu�tes sont r�alis�es avec les services de la DAS et des APC. �Selon la loi, les familles ayant les moyens de le faire doivent prendre en charge les personnes �g�es � leur charge, dans le cas contraire, elles peuvent d�cider de d�clarer qu�elles ne sont plus en mesure de subvenir � leurs besoins. Dans ce cas, c�est l�Etat qui prend en charge les frais�, explique l�intervenante qui d�plore la mauvaise foi de certaines familles qui choisissent de jeter leurs proches � la rue ou dans des centres d�accueil. �Malheureusement, certaines personnes mentent sur leur situation pour se d�barrasser de leurs parents et d�autres viennent au niveau des centres pour r�cup�rer les pensions de retraite et abandonnent une nouvelle fois les personnes �g�es une fois arriv�s � leurs fins�, regrette Mme Chikhi.