Les travaux de r�fection du r�seau d'assainissement, tr�s v�tuste de la cit� Cheikh Tahar (ex-Forestier) situ�e en plein centre du chef-lieu de wilaya, lanc�s depuis quatre jours, ont suscit� le courroux des citoyens qui ne savent plus � quel saint se vouer. Apr�s avoir �t� engorg�e par les eaux us�es d�vers�es par des �gouts bouch�s depuis plusieurs mois, la cit� baigne dans l�insalubrit� et les odeurs naus�abondes. Un autre probl�me a surgit. Il s'agit des tas de gravats et de remblais dus au creusement de tranch�es, bloquant les issues des habitations, qui sont envahies par des rats provenant de ces foss�s. Les habitants pointent du doigt les services techniques qui emp�chent l'entrepreneur de proc�der � l'installation des nouvelles conduites juste apr�s avoir creus� les tranch�es et provoqu� une lenteur dans les travaux. Ce retard aura un impact n�faste sur la sant� des habitants. Plus d'une vingtaine d'habitations sont concern�es par une telle situation. Les riverains ne peuvent m�me pas �vacuer un malade, ou utiliser le garage pour stationner un v�hicule. En attendant l'arriv�e des services techniques qui ne se soucient gu�re du sort de ces malheureux habitants ; les eaux us�es d�gag�es par ces �gouts bouch�s infectent toujours les lieux, touchant plus d'une quarantaine d'habitations. Ces eaux arrivent jusqu'� la route principale � double sens qui traverse la ville de M'sila, ainsi qu�au niveau des cliniques priv�es situ�es dans les alentours, vers lesquelles afflue chaque jour un nombre important de patients. Le personnel ne pouvant travailler dans ces conditions en raison de l�absence d�hygi�ne affectant la sant� du malade. A signaler que des eaux us�es ont stagn� �� proximit� d'un gyn�cologue, un cardiologue, une pharmacie et un m�decin h�matologue qui n'ont pas cess� d�adresser des p�titions aux responsables locaux, en vain�.La ville de M'sila enregistre un flagrant retard dans la r�fection du r�seau d'assainissement, notamment dans les quartiers les plus vieux, tels la cit� Ouaoua Madani qui n'a pas subi de travaux de r�fection depuis les ann�es 1970. En outre, les habitants des autres quartiers de la ville sont aliment�s en eau potable par un r�seau fait de plomb et d�amiante, deux mati�res strictement interdites par l'OMS.