Djilali Sofiane, le pr�sident du parti Djil El Djadid (Nouvelle g�n�ration) a r�uni, � Khemis Miliana, hier samedi en milieu d�apr�s-midi, les cadres de sa base militante des 8 wilayas du centre-ouest du pays pour mener la deuxi�me phase de la structuration du parti. Est-ce le d�but de la campagne pour les �lections des institutions locales, APC et APW ? Djilali Sofiane n�infirme pas et ne confirme pas, il dira simplement �ce sera au conseil national de notre parti de d�cider au moment opportun si oui ou non nous allons prendre part � ces �lections, bien que nous soyons pr�sents dans 41 wilayas�. Le pr�sident de Djil El Djadid, dont la formation politique n�a pu arracher aucun si�ge � l�APN lors des derni�res l�gislatives du 10 mai, dira concernant cette �ch�ance : �Nous avons obtenu 100 000 voix, ce qui l�galement nous ouvre droit � 5 si�ges� mais �on� nous en a spoli�s.� Il a ensuite abord� la situation sur la sc�ne politique nationale et en dressant un tableau noir. �Nous fonctionnons avec un gouvernement qui n�a plus de l�galit�, une APN inop�rante, inefficiente, pas repr�sentative, un pouvoir coup� de son peuple, nous allons � la d�rive et une bonne gouvernance ne se fait pas uniquement avec des d�crets, ce n�est pas un bateau gouvern� par un capitaine, un pays se gouverne avec des institutions fortes�, dira-t-il. Djilali Sofiane fera �le constat d�une �absence de l�Etat�, le d�sordre g�n�ralis� est dans les rues, ce qui ne peut qu�augurer d�un avenir plein de dangers�, dira-t-il. L�orateur �voquera aussi les r�formes initi�es par le pr�sident de la R�publique voil� 18 mois : �Elles sont en panne, le gouvernement n�existe plus, le pouvoir est en train de s�effriter, en pleine d�composition, l�Etat est en �tat de d�liquescence.� Et d�ajouter : �Cela a commenc� il y a plus de 10 ans.� Fustigeant certains partis, Sofiane Djilali dira que �Ce sont des formations qui n�agissent que pour leurs int�r�ts et servent de couverture en cachant la v�rit� au peuple et leurs discours sonnent creux, n�ayant aucune cr�dibilit� Ils se sont �vertu�s � flatter les Algeriens pour leur indiff�rence � l�action militante politique� une situation qui a induit une paralysie g�n�rale... nous allons au-devant de graves dangers�. En tant que parti qui se veut repr�sentatif de la nouvelle g�n�ration, Sofiane parle des jeunes : �Ils (les jeunes) ont pris conscience qu�ils ont �t� abandonn�s, qu�on ne leur a servi que des mensonges depuis des ann�es.� Et pour sortir de la crise de gouvernance, le pr�sident de Djil El Djadid dira : �C�est � la soci�t� de faire pression sur le pouvoir et ses institutions, non pas en dressant des barrages et en br�lant des pneus ou le saccage des �difices publics mais en s�investissant pleinement dans l�action politique.� Et de conclure : �Il vaut mieux passer une nuit, �veill�, � surveiller les urnes que passer des mois voire des ann�es en prison pour saccage et troubles � l�ordre public.�