L��tau se resserre sur le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem, dont l��jection du gouvernement et de son poste de repr�sentant personnel du pr�sident Bouteflika, en a surpris plus d'un et donn� une chance inopin�e � ses opposants de revenir � la charge. C�est ainsi que le mouvement de la jeunesse FLN, revigor� par l��viction du chef d�cri� du vieux parti, envisage d�entreprendre une action d�envergure contre ce dernier, avant jeudi, pour exiger son d�part d�finitif et sans conditions. C�est ce que nous avons appris aupr�s du chef dudit mouvement Badis Boulouadnine qui nous a r�v�l� que �le pr�sident Bouteflika en sa qualit� de pr�sident du FLN sera destinataire d�une lettre d�taill�e� quant � �la gestion du parti par Belkhadem et les magouilles qui se pr�parent � l�occasion des �lections locales�. Notre interlocuteur soutient que �plus de 3 000 jeunes des 48 wilayas du pays, repr�sentant la base militante, sont tr�s en col�re et comptent organiser un rassemblement au si�ge du parti � Hydra � Alger pour exiger la d�mission pure et simple de celui qui a men� le parti � la d�rive�. Interrog� sur un �ventuel accord avec les redresseurs du comit� central, le meneur du mouvement de la jeunesse FLN soutient que �les contacts n�ont jamais cess� et que les membres du CC sont de leur c�t� press�s de voir Belkhadem d�camper du si�ge pour mettre fin � la crise qui secoue le parti et qui continue � s�enliser par le fait d�une gestion chaotique et irresponsable de la direction�. Et de poursuivre, �les valeurs du parti ont �t� bafou�es, sa r�putation salie par les affairistes et les adeptes de la �chkara� que Belkhadem a fait entrer par la grande porte en les pla�ant sur les listes des l�gislatives et en les introduisant dans les structures verticales �. En ajoutant que �la plupart de ceux que Belkhadem a ramen�s n�ont aucune relation avec le parti�. Notre interlocuteur affirme que �Belkhadem est fini et ses jours sont compt�s. Il ne peut plus se pr�valoir du soutien du pr�sident Bouteflika apr�s le camouflet qu�il lui a inflig� en l��jectant du gouvernement et s�il veut se pr�senter aux �lections pr�sidentielles de 2014 sous la coupe du FLN, il devra passer sur nos cadavres car nous ne l�cherons pas prise. Nous sommes pr�ts � lui faire la guerre et aller au casse-pipe mais il ne restera pas longtemps, nous sommes d�termin�s � le destituer du poste qu�il occupe ill�gitimement�. �S�il a un peu de dignit�, poursuit le protestataire, qu�il d�pose sa d�mission !� Le chef du mouvement de la jeunesse FLN indique que parmi les exigences des jeunes figurent, �la tenue d�une session extraordinaire du comit� central pour rectifier la ligne d�vi�e du parti et son remplacement temporaire par une figure de proue du parti tels que Abderrazak Bouhara ou Mohamed Boukhalfa pour assurer l�int�rim, avant l�organisation d�un congr�s extraordinaire pour sauver le parti des mains des affairistes et des pantins t�l�command�s�. Badis Belouadnine promet �une d�ferlante qui emportera Belkhadem et ses sbires�. Ce dernier qui s�att�le � organiser l�universit� d��t�, pr�vue lundi, va devoir redoubler d�ing�niosit� pour passer cette �ni�me �preuve inflig�e par ses adversaires mais qui risque de lui porter le coup de gr�ce sans l�appui du locataire d�El Mouradia. Apr�s la vieille garde issue de la famille r�volutionnaire qu�il a trait�e avec m�pris en usant de pratiques peu orthodoxes, c�est au tour des cadres int�gres et l��lite d��tre pouss�s vers la porte de sortie sans m�nagement en les rempla�ant par les affairistes. Force est de constater que ces man�uvres ont fini par se retourner contre lui et les coups de canif dans le contrat, ass�n�s par ses fid�les proches, risquent de porter l�estocade � ses ambitions d�mesur�es. Outre ce mouvement des jeunes, on parle d�une motion de d�fiance qui circulerait � travers le pays pour acculer le SG du vieux parti � d�poser sa d�mission sans oublier les autres mouvements n�s dans les diff�rentes structures �chaud�s par les r�sultats des l�gislatives du 10 mai dernier et qui ne veulent pas r�p�ter leur douloureuse exp�rience avec les locales qui arrivent au galop. Tout comme Ouyahia, Belkhadem en perdant la couverture pr�sidentielle, et en minimisant la contestation au sein de sa formation politique voit ses chances d�int�grer la course �lectorale de 2014 s�amenuiser et r�tr�cir comme une peau de chagrin, d�autant plus que les rumeurs sur le retour de grosses pointures disparues de la sc�ne politique ayant une aura aupr�s des populations, se pr�parent pour la magistrature supr�me en se mettant sur les starting-blocks. Apparemment, ce n�est plus qu�une question de temps !