En fin de semaine derni�re, les Mascariens ont �t� surpris par les op�rations men�es par les �l�ments de la police pour d�gager la voie publique squatt�e par les revendeurs en plusieurs endroits de la ville. De guerre lasse, les commer�ants de l�avenue Emir-Abdelkader, appel�e commun�ment Trig El-Kbira, prenaient leur mal en patience. Eux qui voyaient les charrettes munies de parasols et autres tables install�es devant les devantures de leurs boutiques �taient d�sesp�r�s face � la passivit� des pouvoirs publics. Tout aussi d�sabus�s, les automobilistes qui se voyaient ainsi interdire la circulation � Trig El-Oued tout comme certains citoyens qui �vitaient de fr�quenter cette art�re du quartier populeux. L'embouteillage humain �tait propice aux vols, cette rue aurait �t� ainsi condamn�e, et ce mardi ce fut un grand soulagement parce que Trig El-Kbira a �t� rendue aux automobilistes et passants. Plus bas, � la rue des Jardins ou Trig El-Ba�d parce que occup�e par des commerces r�guliers d��ufs, ce fut le m�me sc�nario. Les vendeurs � la sauvette y ont �t� d�log�s . Deux jours plus tard, c�est � El-Argous, � proximit� du stade Meftah-Aoued, que les lieux ont �t� investis par la police. L� aussi, les vendeurs de fruits et l�gumes �taient carr�ment install�s sur la route. Le m�nage a �t� fait. Dans tout ceci, les citoyens s�interrogent : pourquoi a-t-on laiss� faire ? Les r�ponses fusent alors avant que la voie publique ne soit d�barrass�e du commerce informel. �L�Etat laisse faire pour cause de paix sociale�, ceci a engendr� des d�passements, des menaces, et des personnes qui ont os� protester pour faire valoir leur droit ont failli �tre touch�es dans leur int�grit� puisqu�il est vrai qu�un responsable au plus haut sommet de l�Etat avait dit, il n�y a pas longtemps, que �la paix sociale n�avait pas de prix�. Le r�sultat des courses dans cet aspect de l�informel est l�. En attendant, la cit� de l�Emir-Abdelkader a retrouv� un semblant d�ordre. Reste maintenant la s�curit� � retrouver car certains endroits de la ville sont encore � haut risque et ceci passe par le r�tablissement de l�autorit� de l�Etat. M. M. Un jardin public devenu un repaire de d�linquants Le petit jardin public sis place Emir-Abdelkader, en plein centre-ville, est en passe de devenir un lieu de prolif�ration de maux sociaux. Jadis havre de paix o� personnes �g�es et enfants s�y rendaient en toute qui�tude, il est devenu aujourd�hui infr�quentable parce qu�il est squatt� par des d�linquants et les disputes y sont fr�quentes. Il est de surcro�t situ� entre deux banques. Une ville de plus en plus sale La salet� prend des proportions alarmantes � la cit� Emir-Abdelkader. Elle avait atteint son paroxysme durant le mois de Ramadan. Du c�t� du march� El-Rellaba, l�on a fait, certes, le m�nage comme promis, mais dans les art�res principales, les d�tritus s'amoncellent de jour comme de nuit et les d�charges se multiplient. C�est toujours ainsi quand incivisme et laxisme se conjuguent.