Le probl�me de la surcharge des classes est d� � l�absence de planification, selon le syndicat Satef (Syndicat autonome des travailleurs de l��ducation et de la formation). Le syndicat estime, cependant, que le retard de livraison des 500 lyc�es programm�s depuis 2003, n�est pas � mettre sur le seul compte du minist�re de l�Education nationale. Les pr�rogatives de ce dernier, explique le Syndicat autonome des travailleurs de l��ducation et de la formation, se limitent � l�inscription des programmes. La r�alisation et le suivi, quant � eux, sont du ressort des collectivit�s locales. Si ce programme a �t� r�alis�, rel�ve le syndicat, il aurait d�gag� 400 000 places p�dagogiques, permettant un nombre de 25 �l�ves par classe. Le Satef qui exige une enqu�te sur la gestion du budget allou� � ce programme, demande aux pouvoirs publics de revoir les proc�dures d�attribution des march�s. La formation syndicale propose aussi comme solution de r�cup�rer certains centres de formation professionnelle. Lesquels, souligne le Satef, depuis deux ans, enregistrent une faible affluence. Par ailleurs, le syndicat, qui se f�licite de la d�cision du nouveau ministre de l�Education nationale d�ouvrir le dialogue avec le partenaire social, demande une �valuation du syst�me �ducatif. D�ores et d�j�, le Satef, qui dit avoir soutenu le programme de la commission Benzaghou, estime que la r�forme est �un �chec�. D�ailleurs, le syndicat appelle � r�duire le volume horaire et all�ger les programmes scolaires. Concernant les �uvres sociales de l��ducation, gel�es depuis ao�t 2010, le Satef a indiqu� qu�il a d�pos� une plainte aupr�s du Conseil d�Etat pour non-l�gitimit� de l�arr�t� minist�riel du 15 novembre 2011 relatif aux �lections des commissions de gestion des �uvres sociales.