Les travailleurs communaux campent toujours sur leurs positions. Ils pr�voient un rassemblement devant le palais du Gouvernement ce mardi. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les travailleurs communaux poursuivent leur mouvement de d�brayage. Au terme de leur deuxi�me gr�ve de huit jours, ils pr�voient un sit-in devant le palais du Gouvernement le 2 octobre prochain. Ils d�noncent le �silence� de la tutelle et sa �fuite des responsabilit�s�. �Ce sit-in interviendra le dernier jour de notre deuxi�me gr�ve de huit jours, entam�e le 25 septembre dernier, en guise de protestation contre le silence de la tutelle�, a expliqu� Azeddine A�t-Khelifa, pr�sident de la F�d�ration nationale du secteur des communes (FNSC), affili�e au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap). D�ailleurs, poursuit-il, �d�autres actions de grande envergure seront d�cid�es apr�s consultation de la base�. Selon lui, la gr�ve a �t� observ�e � travers 37 wilayas sur les 48 et le taux de suivi a atteint 77% jeudi dernier. La FNSC revendique l�int�gration des travailleurs contractuels et vacataires en poste et l�abrogation de l�article 87-10 de la loi 90-11. �Cet article stipule que le salaire de base doit �tre �gal au SNMG, soit 18 000 DA. Cependant, certains travailleurs communaux continuent � percevoir un salaire de base de 9 640 DA, soit l��quivalent de la moiti� du SNMG�, pr�cisera-t-il. Autre revendication : le respect des droits syndicaux et du droit de gr�ve et l�int�gration de tous les syndicalistes licenci�s �abusivement�. La FNSC exige �galement l�augmentation de certaines primes et allocations, et ce, sans conditions, telles que la prime de la femme au foyer et les allocations familiales. L�organisation syndicale demande aussi l�application de la prime du guichet pour les agents d��tat civil. Pourtant, explique-t-il, �cette prime figure dans le statut particulier des corps de l�administration, publi� en septembre 2011, mais elle demeure non appliqu�e �. Pour rappel, plus de 600 000 travailleurs sont r�partis � travers 1 541 communes � l��chelle nationale et dont 70% sont des contractuels et des vacataires.