TIZI-OUZOU : CONSOMMATION DES M�DICAMENTS G�N�RIQUES L�urgence de la mise � niveau de la r�glementation Le m�dicament g�n�rique, sa production et les pr�cautions li�es � sa prescription et � sa vente en officine ainsi que le niveau de satisfaction de son usage th�rapeutique ont �t� au centre des d�bats, lors des premi�res journ�es de pharmacie organis�es par le CHU de Tizi-Ouzou. �L�effet discount� et prix cass�s qui ont entour� son lancement ont �t� ruineux en termes d�image pour le m�dicament g�n�rique. Mais sa prescription et sa vente sont en constante progression, en Alg�rie. C�est du moins ce que nous apprend une enqu�te r�alis�e au mois de janvier 2011, dans le cadre d�un m�moire en pharmacie par une �quipe du laboratoire de pharmacovigilance de l�EHU d�Oran et ayant cibl� un �chantillon de 100 m�decins priv�s et hospitalo-universitaires. Une �tude cit�e par le professeur Toumi Houari de l��tablissement hospitalo-universitaire d�Oran. �Le m�dicament g�n�rique, ni ange ni d�mon� est le titre un tantinet provocateur de la communication de ce praticien oranais qui, apr�s avoir bross� l��tat des lieux de ce produit pharmaceutique, qualifie de fig�e la r�glementation relative � la substitution et � l�observance des r�gles de bio�quivalence des produits g�n�riques par rapport � la mol�cule de r�f�rence. �La l�gislation d'un certain nombre de pays permet aux pharmaciens de substituer un m�dicament par un autre, � condition que le principe actif soit le m�me que celui du m�dicament prescrit et que le m�dicament choisi soit bio-�quivalent. Actuellement, l�Alg�rie ne dispose pas de l�gislation pour la substitution. En effet, la substitution est un �l�ment majeur pour une politique d�encouragement du g�n�rique. � D�o� la n�cessit� de la mise � niveau de la l�gislation en vigueur et qui permettrait de contr�ler la qualit� qui portera sur tout le processus de fabrication du produit, a pr�conis� ce praticien. Il s�agira, selon lui, de prot�ger le prescripteur et l�usager du m�dicament g�n�rique qui n�cessite un contr�le rigoureux de ces produits afin de d�tecter un dosage anormal et la pr�sence de certains excipients dont les effets peuvent �tre ind�sirables et nocifs. Des traditions de pharmacovigilance, de veille institutionnelle doivent �tre instaur�es, recommandent le Pr Toumi Houari qui pr�conise, en outre, la g�n�ralisation des services de pharmacovigilance, � l�instar de celui existant au niveau de l�EHU d�Oran. S. A. M. AM�LIORATION DU CADRE DE VIE DES CITOYENS Cherchell veut retrouver son cachet d�antan Avant hier, une v�ritable op�ration coup-de-poing fut engag�e contre le commerce informel du principal march� de la ville et son lot d�immondices � travers le lancement d� actions locales en mati�re d�enl�vement des ordures m�nag�res et d�hygi�ne du milieu. Cette op�ration d�abord initi�e dans le cadre de l�application de la directive du minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales a vu la mise en �uvre des dispositions qui y sont contenues portant sur l�am�lioration du cadre de vie des citoyens � travers la concr�tisation de mesures portant, notamment, sur la prise en charge de l�hygi�ne publique. Le chef de la da�ra de Cherchell nous a pr�sent� la liste des points sensibles o� la d�gradation du cadre de vie des citoyens de Cherchell se trouverait gravement affect�e et partant la prolif�ration des d�charges sauvages, le d�p�t anarchique des ordures m�nag�res et plus grave, le d�p�t illicite de d�blais des chantiers de r�alisation sur la voie et les espaces publics. C�est ainsi que les responsables locaux de la ville, particuli�rement l�APC ont investi ces sites sensibles , � l�instar de la cit� Mahem, la cit� DNC, les cit�s Marcada, Tizirine et Taghirint. Fi�rement le chef de la da�ra expose les r�sultats de cette op�ration �Cherchell, ville propre�. En effet, plusieurs quartiers eurent droit � la r�fection de leur voirie, des trottoirs et de la suppression des �tals ext�rieurs de commerce illicite et anarchique. Malgr� l�ensemble de ces efforts, l�oued Garami reste le point noir de cet immense nettoyage. En effet, les d�blais, les branchages et roseaux, qui alt�raient le paysage, furent amass�s mais restent sur place, t�moignage d�un travail inachev� des �quipes de nettoyage. Cela aurait pu �tre concret si un comit� compos� d�associations de l�environnement avait �t� associ� en vue d�aider la municipalit� � superviser quotidiennement les actions entreprises sur le terrain afin que cette mission soit r�alis�e d�une mani�re effective, d�autant plus que Cherchell s�appr�tait � devenir un grand d�potoir lui �tant son cachet de ville propre . �Le citoyen se devait d��tre enti�rement impliqu� dans cette mission car il avait le droit et le devoir�, nous disait � ce propos le chef de la da�ra, et ce, dans la perspective de respecter le circuit mis en �uvre pour le d�p�t, l�enl�vement et le tri des ordures m�nag�res, la sensibilisation des �coliers et les rencontres des responsables locaux avec les citoyens. Rappelons, � ce propos, les grandes campagnes de nettoyage men�es par les associations Belombra et Econostrome. S�agissant de l�op�ration d�assainissement men�e au niveau du march� de la ville de Cherchell, force est de constater, que les commer�ants titulaires d�un �tal � l�int�rieur du march� couvert arguent l�absence de clients � l�int�rieur et s�installent dehors de fa�on anarchique. Mais ce sont les autres revendeurs illicites ,sans registre du commerce, qui se sont taill� la part du lion, en squattant plusieurs espaces publics, rendant la circulation routi�re et pi�tonni�re dense et difficile. L�op�ration de mercredi dernier, s�est attach�e � �liminer ces �tals illicites et, partant le commerce informel, qui s�est impos� comme un droit, en constituant un chapelet de revendeurs, install�s � m�me les acc�s aux autres commerces. Plus grave, plusieurs rues carrossables furent squatt�es par ces commerces illicites o� la circulation fut interdite par ces gros bras du commerce. Ainsi, les quatre principales rues de la ville qui m�nent au c�ur du march� couvert furent interdites d�acc�s par ces commerces, � l�instar de �Zonquet lihoud� (litt�ralement rue des juifs) � Blida. Plus grave encore, une autre grande rue situ�e au c�ur de la ville de cherchell, d�nomm�e affectueusement �Zonquet el lambout� (litt�ralement rue de l�entonnoir, allusion faite � la forme de la rue en entonnoir) est, quant � elle, devenue difficilement carrossable, car investie par le commerce illicite, tant d�cri� par les commer�ants titulaires du registre du commerce et qui demeurent impuissants face � ce fl�au. Larbi Houari EL-AMRA (A�N DEFLA) Les employ�s communaux brandissent l�arme de la gr�ve La cellule locale du Syndicat national des employ�s communaux vient de d�poser un pr�avis de gr�ve qui d�butera ce dimanche. Dans un communiqu� dont une copie nous a �t� transmise, les employ�s titulaires revendiquent leurs traitements du mois de septembre tandis que les contractuels leur paie des mois d�ao�t et septembre. Ils accusent conjointement le contr�leur financier et le tr�sorier communal de refuser de leur verser leurs traitements et qualifient le comportement de ce dernier d��irresponsable�. Selon des sources locales, les services centraux de la Wilaya ont d�p�ch� � El-Amra des �missaires pour d�samorcer la gr�ve. Toujours selon nos sources, un accord a �t� conclu pour que ces salaires soient vers�s en d�but de semaine. Toutefois, �si cette promesse n�est pas tenue, la gr�ve deviendra effective�, nous a-ton fait savoir. �L�A�d approche et nous devons y faire face, comment cela peut-il se faire si nous ne sommes pas pay�s ?� ajoute-ton.