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Pierre Chaulet, notre fr�re
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 10 - 2012


Par Badr�Eddine Mili
Dans un hommage posthume surench�risseur, parti , peut-�tre, d�une intention oecum�nique � allons ! reconnaissons lui cette pr�somption d�innocence � quelqu'un se crut autoris� de dire qu�il ne manquait � Pierre Chaulet que la qualit� de musulman pour pr�tendre � la perfection et au paradis.
Allergique � l�empressement des embaumeurs professionnels, je dus rectifier ce jugement de valeur, inconsciemment excommunicateur, en lui r�pondant que, sans l�avoir �t� dans les formes prescrites par la liturgie qui commande le sacr�, ce r�volutionnaire tranquille �tait, par son engagement entier et sans faille et son altruisme instinctif de m�decin, bien meilleur musulman que nombre de faux d�vots qui peuplent notre pays et dont les professions de foi franchissent, rarement, le seuil de la parole creuse et st�rile, ainsi qu�on eut � le v�rifier un certain 1er Novembre 1954. On ne connaissait � Pierre aucune religion dont il se serait, express�ment et publiquement, r�clam�, hormis le culte incandescent qu�il vouait � l�Alg�rie qui l�avait vu na�tre, non pas dans une volont� d�accaparement exclusif, manifest�e par les colons et la majorit� des Europ�ens, mais pour la restituer � ses propri�taires l�gitimes, � commencer par lui-m�me qui ne la concevait qu�ind�pendante de toute domination coloniale et de toute appropriation sectaire. Et bien que, grandi dans un milieu de chr�tiens sociaux, milit� � la t�te de l�association des �tudiants chr�tiens et avoir �t� proche d�Andr� Mandouze � des faits qui n�expliquent pas, � eux seuls, son action ni la d�cision de se faire enterrer dans un cimeti�re de la m�me confession que celle de ses parents, son v�u ayant �t�, simplement, de se faire inhumer aux c�t�s de Maillot � il se d�gageait, paradoxalement, de sa personne une fascination et une gr�ce naturelles qu�on ne retrouve que chez ceux qui sont habit�s par un sacerdoce inn�, � l� accomplissement duquel ils se sentirent, tr�s t�t, pr�destin�s. Il aurait pu s�abstenir de prendre ce chemin-l�, poss�dant tout pour r�ussir une autre vie. Il lui suffisait d��tre dans les m�mes dispositions affect�es que tant d�autres, de m�me formation intellectuelle et de m�me origine sociale, et de fermer les yeux sur la condition des Alg�riens qu�il c�toyait, chaque jour, les partis nationalistes � et ils �taient fort nombreux � pouvoir le faire � n��tant ni � court d�id�es ni � court d��nergie, pour s�occuper � trouver le moyen de les en extraire. Mais voil�, Pierre avait une conscience qui le travaillait au corps, form�e au contact des dures r�alit�s de l�apartheid colonial. Et pas n�importe quelle conscience. Pas de celles, factices, que certains se fabriquent, loin du danger, juste pour les besoins de la parade. Pas de celles des compagnons de route, s�curis�es par le confort de la distance et de la distanciation. Non, sa conscience, � lui, �tait consubstantielle. Elle �tait de sang et de foi. Celle d�un Alg�rien qui se sentait appartenir, � part enti�re, � une Nation arriv�e � une bifurcation essentielle de son destin, somm�e par l�Histoire de trancher dans le vif. Hors de toute tergiversation et de toute sp�culation sur la voie � suivre. Sa conscience, � lui, �tait concr�te : elle ne se limitait pas � un concept ou � un constat th�orique, d�pourvu d�un prolongement r�el et ne relevait d�aucun calcul individualiste, politicien ou d�un choix corn�lien entre la femme de sa vie et l�amour de sa patrie, entre sa m�re et la justice. Elle s�inscrivait, directement, dans une perspective d�action imm�diate, celle-l� qu�il s�empressa de partager, presque instinctivement, avec les militants et les dirigeants du mouvement ind�pendantiste, instruits de l�imminence de la fin du syst�me colonial pr�figur�e par l�ind�pendance de l�Inde, l��mancipation de la Chine et la victoire de Dien-Bien-Phu. Et c�est tout naturellement que, d�coulant de ce faisceau de pr�d�terminants, le signe sous lequel il pla�a sa contribution � Novembre fut la fraternit�, au sens fusionnel que la R�volution donna, alors, � ce sentiment sanctifi�, sourc� � la communaut� du combat, au partage des sacrifices et au renoncement � soi. Il le fit, modestement, sans fanfare, sans en tirer un motif de gloire ou un titre ronflant alors qu�il s�agissait, pour lui, d�assurer la s�curit� des d�placements et les soins des leaders de la trempe et du niveau de responsabilit� de Larbi Ben M�hidi et de Abane Ramdane. Pas moins. Aussi, et sans vouloir diminuer de la valeur et de la port�e d�autres engagements, il serait d�plac� et inconvenant de voir dans son militantisme et dans celui de Claudine, son �pouse, la simple manifestation d�un Juste qui passait par l� ou d�un compagnon de route croisant, au hasard d�une rencontre, la cause d�un peuple qu�il embrassa, par romantisme, ou pour satisfaire un penchant pour l�aventure. Pierre Chaulet n�avait pas une dette morale � payer, pas plus qu�un complexe dont il fallait qu�il se d�douane, en donnant le change. Il n��tait pas un Juste au sens, commun�ment, accord� aux goys qui, en France ou ailleurs en Europe, ont sauv� des Juifs, individuellement ou en groupes, des mains des nazis et de la Gestapo, des fours cr�matoires et des chambres � gaz, lors de l�occupation allemande. Des exploits, au demeurant, d�une valeur morale ind�niable, transmis, de g�n�ration en g�n�ration, par la m�moire des rescap�s de la Shoah ou par des �uvres de cr�ation, parfois, path�tiques, de la dimension de �La liste de Schindler�. Pierre n��tait pas dans cet esprit-l�, il �tait dans celui d�Audin, d�Yveton, de Maillot, de Timsit, d�Acampora et sur un registre, pas tr�s �loign�, dans celui des eccl�siastiques alg�riens Duval, Berenguer et Scotto qui donn�rent, tant et tant, � leur pays, que personne ne trouva � redire lorsque certains d�entre eux furent, d�mocratiquement, �lus par le peuple � la premi�re Assembl�e constituante de l�Alg�rie ind�pendante. Alors, Chaulet, compagnon de route, assimilable � Francis Jeanson, Curiel, Simon Malley, Jean Daniel� ? Quoique les amis de l�Alg�rie, les si mal nomm�s, par la police fran�aise, �porteurs de valises� ou correspondants de presse acquis � la justesse de la lutte anti-coloniale de notre pays, durant les ann�es de feu, furent loin d�avoir d�m�rit�, il n�en fit pas partie. A la fin des hostilit�s, eux avaient, � l�exemple d�Henri Jeanson, repris le cours normal de leur vie, dans leur pays d�origine, ou �taient pass�s � autre chose, et cela n�enleva, en rien, � la noblesse de leur choix et de leur soutien d�sint�ress�. Lui, pas. Il choisit � avait-il besoin de choisir ? � de rester dans son pays natal avec une nationalit� alg�rienne � �octroy�e�, quel impair ! � et de servir, loin des ors et des attributs chamarr�s du pouvoir auxquels sa simplicit� r�pugnait, sous une autre enseigne et sur un autre chantier � la sant� publique � qu�il connaissait bien pour en avoir partag� les servitudes, avec les m�decins du maquis, Heddam, Mentouri, Toumi, futurs ma�tres d��uvre du syst�me hospitalo-universitaire alg�rien auquel vint s�associer un autre nom � Grangaud � � inscrire sur les tablettes d�honneur du secteur. Apr�s avoir r�alis�, dit et �crit ses �uvres � dans l�acception que le Malraux des brigades internationales anti-franquistes conf�rait � ces mots � sept ans durant, au sein du FLN entre Alger, Paris et Tunis, aupr�s des chefs du CCE, � El- Moudjahid et � l�APS autour de M� hamed Yazid et de R�dha Malek, il revint � sa position pr�f�r�e d�auguste semeur, �l�homme grand, toujours seul� d�Alfred de Vigny, parce qu�entier dans ses convictions. Il m�apparut, ainsi, sur ce pi�destal d�homme d�un seul tenant, lorsqu�il r�pondit, pour la premi�re fois, � mon invitation � venir � la Radio, dans les ann�es 1960, pour expliquer, avec le professeur Larbaou, le plan d��radication de la tuberculose qu�il avait mis en place et dont il avait fait son nouveau combat, le prolongement logique du premier. Avec quels yeux p�tillants d�espoir, il argumentait cette p�nulti�me mission � mais pas des moindres � qui consistait � �liminer, d�finitivement, la maladie du pauvre, connot�e � la colonisation, si r�pandue dans notre pays. Et il y r�ussit, en domestiquant le temps et le mal, sans le crier sur tous les toits, et sans revendiquer, pour cela, un Athir ! Il sont, ainsi, faits les ch�nes que les ignorants iconoclastes n�h�sitent pas � vouloir abattre, quitte � commettre l�irr�parable parricide au nom de fausses causes, perdues d�avance. Apr�s une �clipse qui dura le temps de la trag�die des ann�es noires du terrorisme int�griste, j�eus la chance de le retrouver, en 2010, toujours aussi jeune, toujours aussi curieux de son environnement intellectuel, � la tribune que j�eus l�honneur d�occuper � ses c�t�s, accompagn� de Ali Haroun et du fils d�Henri Jeanson, dans l�hommage rendu � ce dernier par le 15e Sila. Je me souviens de la col�re rentr�e qui lui fit monter le rouge au visage quand un �diteur parisien invit�, l�, n�h�sita pas � tourner en d�rision la demande des Alg�riens de voir la France officielle reconna�tre les crimes commis contre eux par l�Etat colonial et d�clarer, en provoquant une forte tension dans la salle, qu�il �tait temps d�oublier tout cela, devan�ant, de deux ann�es, la proposition d�amnistie avanc�e, r�cemment, avec Arcady, par Jean- Pierre El- Kabbache, � l�occasion de la sortie du film Ce que le jour doit � la nuit. A la fin de l�intervention que je me suis cru oblig� de faire, pour remettre les pendules � l�heure, il me prit la main, la serra fermement, me remerciant de lui avoir fait l��conomie d�un rappel � l�ordre qui allait de soi. Une fid�lit� aux constantes de toute une vie, c�est devenu tr�s rare, de nos jours. Partir comme on a v�cu, r�gl� par le m�me credo, ce n�est pas, non plus, donn� au tout-venant. Dans un monde soumis � la force brutale du nivellement par le bas et de l��radication de la pens�e ind�pendante, il ne reste qu�une poign�e d�irr�ductibles qui rament � contre-courant, le seul �cho qu�ils provoquent est, soit l�hostilit�, soit l�indiff�rence. Le temps est, par contre, venu pour les imposteurs de projeter, librement, en plein Alger, la caricature de notre Histoire, v�tus des falbalas du mensonge, entour�s de la grande pompe des flagorneurs et enhardis par le silence g�n� ou complice de responsables
press�s de l�cher la proie pour l�ombre. L�inversion des r�les est, carr�ment, stup�fiante. Il n�y a qu�� voir la fa�on dont d�anciens compagnons de route comme Jean Daniel s��loignent peu � peu de l�Alg�rie et de l�id�e qu�ils s�en faisaient. J�ai lu l��change �pistolaire entre lui et Boualem Sansal paru, en juillet dernier, dans les colonnes du Nouvel Observateur et dans lequel, se donnant du ma�tre et de la star, ils se f�licitaient de ce que leur ind�pendance soit demeur�e intacte, au motif qu�� l�iconoclastie �commise� par l��crivain alg�rien contre les institutions de son pays, se fut ajout� �l�exploit� qu�il a accompli, en se rendant en Isra�l. L�ind�pendance vis-�-vis de qui et de quoi ? vous demandez-vous. Vis-�-vis d�Isra�l qui �crase, chaque jour, un peu plus, Ghaza et menace d��liminer, physiquement, Mahmoud Abbas, d�sesp�r�ment accroch� � son projet de faire entrer la Palestine � l�ONU, en qualit� de membre associ� ? Vis-�-vis du m�me Isra�l qui pr�pare, avec les Etats-Unis, une guerre contre l�Iran, selon un sc�nario dont Fidel Castro avait d�taill� le d�roulement dans une alerte publi�e, cet �t�, dans la grande presse internationale ? Non, vous n�y �tes pas du tout ! Ils se congratulent, tous les deux, de ce que s��l�vent des voix �libres� pour crier haro sur l�Alg�rie. Je ne sais pas si les deux �pistoliers sont � jour, ou pas, sur la question. Font-ils mine d�ignorer que l��gypte, la Jordanie, Qatar, Oman, la Mauritanie et, en sous-main, le Maroc, un temps, avaient ouvert, depuis des ann�es, des missions diplomatiques ou commerciales, aupr�s de Tel-Aviv ? Ou l�iconoclastie se serait- elle nich�e ? Se rappellent- ils qu�une d�l�gation de journalistes alg�riens avait, d�j�, saut� le pas, en se rendant en Isra�l, il y a quelques ann�es ? O� r�siderait �l�exploit� de Boualem Sansal pour qui �le fond du probl�me, le vrai, le seul est cette haine incommensurable que ces gens-l� � c'est-�-dire les Arabes (ndlr) � ont pour Isra�l�. N�est pire aveugle, malheureusement, que celui qui ne veut pas voir et admettre que c�est, plut�t, la haine sioniste d�Isra�l contre les Palestiniens et les Arabes en g�n�ral qui est la source de tous les dangers d�stabilisateurs qui planent sur le Proche-Orient et au-del�. Quelques cours de g�ostrat�gie ne seraient pas de trop, � l�adresse de nos �crivains-�pistoliers pour qu�ils saisissent la nature du �grain de sable� qui bloque la machine d�un Etat terroriste qui n�a pas h�sit� � faire assassiner Ishak Rabin, l�homme qui croyait � une paix juste. Voil� comment d�ex-compagnons de route de l�Alg�rie dilapident le capital de sympathie qu�ils avaient, si patiemment, accumul�. Par quoi expliquer cette prise de recul, cette involution ? Par l��ge ? Par l��loignement physique et intellectuel par rapport �aux Alg�ries� comme s�avance � le dire Jean Daniel ? On ne sait trop. Je me suis permis cette digression, � titre d�illustration, pour montrer que les hommes en g�n�ral et surtout les intellectuels qui tra�nent, d�s le d�part, un handicap id�ologique, qui tiennent la canne par le milieu, ou sont tenus par un fil � la patte, arrivent , rarement, � la fin de leur vie, avec une ADN indemne de toute contamination pathologique. Avec, certes, des exceptions, je pense ici � Rony Brauman, le fondateur de M�decins sans fronti�res dont les franches positions anti-sionistes font honneur aux Isra�lites. C�est pourquoi je peux affirmer, sans risque d��tre contredit, qu�entre Pierre Chaulet, Herv� Bourges, Jean Daniel et d�autres, il n�y a pas photo. M�me la mort s�est mise de la partie, en venant frapper � la porte de Pierre, en ce cinquantenaire de l�ind�pendance, la veille d�un 1er Novembre auquel, avec son honorable �pouse, il a offert la fleur de sa jeunesse. Heureux qui comme lui est parti, recouvert du manteau de la Libert� qu�il a arrach�e � la braise de la guerre injuste.
B. M.
P. S. : Herv� Bourges a diffus�, avant-hier, 7 octobre, la deuxi�me partie de son documentaire, un massacre dans le massacre, interdit au moins de 10 ans. Il persiste et signe et nous offre un plateau d�s�quilibr� o� se distinguent des diplomates qui n�ont v�cu cette p�riode qu�� partir de l��tranger, ainsi que des signataires du Contrat de Rome, �le contrat de la honte�, sans que la parole soit donn�e aux repr�sentants de la soci�t� civile, aux patriotes, aux journalistes, aux intellectuels qui ont pay� un lourd tribut au terrorisme. Pas plus qu�� certains islamistes qu�on aurait voulu entendre pour conna�tre leurs commanditaires et les dessous de leur enr�lement. Mais c�e�t �t� trop demander � un auteur qui avait exig�, lorsqu�il avait �t� commissaire de l�ann�e de l�Alg�rie en France, d�expurger les manifestations de tout document rappelant les crimes du colonialisme. Mais bon, nous autres Alg�riens sommes trop entiers, nous exigeons des autres plus que ce qu�ils ne peuvent donner� et plus que ce que nous exigeons de nous-m�mes� CQFD.


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