TIPASA Portes ouvertes sur les probl�mes des personnes handicap�es C�est dans le cadre de la c�l�bration le 3 d�cembre, de la Journ�e internationale des personnes handicap�es, que l�Union des personnes handicap�es physiques et mentales de la wilaya de Tipasa, a organis� une journ�e �portes ouvertes� au niveau de la Maison de jeunes de Tipasa. Plac�e sous le slogan �la personne handicap�e, avenir et perspectives�, les organisateurs de cette journ�e ont convi� les repr�sentants des directions centrales de la wilaya, notamment, l�Action sociale, la Chambre des industries et de l�artisanat traditionnel, la Chambre de commerce, la Sant�, les collectivit�s et l'administration locales, les centres de formation professionnelle, les organismes et centres sp�cialis�s des handicap�s, les associations, les services de s�curit� de la gendarmerie et des pompiers ainsi que les organisations de jeunesse. Le secr�taire g�n�ral de l�Union des handicap�s physiques et mentaux M. Belmadani, a fait �tat du caract�re embryonnaire de cette organisation qui regroupe aujourd�hui seulement trois associations de handicap�s � l��chelle de la wilaya. �Notre association a �t� agr��e en 2010 et nous avons commenc� � activer seulement en 2011. Nous ne disposons pas de local. Nous nous r�unissons dans des caf�s. Mais notre objectif est de pouvoir contribuer � la dotation et la prise en charge r�elle des personnes handicap�es.� Selon M. Belmadani, il existe pr�s de 16 000 handicap�s dans la wilaya de Tipasa. On d�nombre pr�s de 6 000 femmes handicap�es, dont pr�s de 2 000 femmes handicap�es motrices, 2 000 handicap�es mentales, 1 200 femmes aveugles et pr�s de 500 femmes sourdes. Quant aux handicap�s hommes, il en existerait, selon M. Belmadani, pr�s de 10 000 dont plus de 5 500 handicap�s moteurs, 3 600 handicap�s mentaux, 2 200 aveugles et 345 sourds. Comment s�effectue leur prise en charge ? Selon M. Belmadani, la wilaya de Tipasa compte des structures d�accueil pour certains types de handicap, mais en nombre infime, et les structures d�h�bergement sont vraiment insuffisantes. �Les femmes trisomiques 21, pratiquent des travaux manuels � l�instar du tissage et de la couture, qui sont autant de moyens d�int�r�t pour ces malades�, dira ce responsable qui poursuit : �Nos efforts vont en direction des parents des handicap�s qui doivent �tre sensibilis�s, en vue de leur implication dans la prise en charge de leurs enfants handicap�s�, d�clare ce dernier. A Alger, c�est l�Office national des appareillages et accessoires pour personnes handicap�es (ONAAPH) qui a c�l�br� l��v�nement de ce 3 d�cembre. Selon des sources de cet organisme, la prise en charge des personnes handicap�es est multiforme et s�op�re sur trois volets. La prise en charge des appareill�s orthop�diques, le volet des aides techniques � la marche, notamment les poussettes pour IMC, et, enfin, les appareils auditifs num�riques, la mise � disposition de matelas anti-escarres et des poches pour stomis�s. Selon M. Djellal, directeur g�n�ral de l�ONAAPH, �l�ONAAPH vient de lancer plusieurs nouveaux projets permettant d�am�liorer le confort, l�autonomie et l�ind�pendance de mobilit� des personnes handicap�es �. Pr�cisant � ce titre, �la r�alisation de la selle d�abduction mobile destin�e aux enfants IMOC (SAMO), l�orth�se en carbone ainsi que la r�alisation d�un important centre d�adaptation, de r��ducation et de r�adaptation fonctionnelles au profit des personnes handicap�es moteurs nouvellement appareill�es.� S�agissant de la prise en charge des personnes handicap�es, M. Djellal, le DG de l�ONAAPH, pr�cisera : �Notre souci d�accompagnement des personnes handicap�es est tel que les �tapes du parcours du patient, allant de la prise en charge � l�identification de son handicap par nos m�decins sp�cialistes, ont �t� revus et adapt�s minutieusement afin de lui �viter des attentes superflues, longues et fastidieuses. Les personnels des cellules d��coute install�es dans les structures de l�ONAAPH, et principalement au niveau de l�unit� de Ben Aknoun, ont �t� form�s et instruits en vue d�une prise en charge correcte et d�assurer un humanisme cons�quent � leur mission dans le respect de la dignit� humaine.� Sur le plan des innovations de l�appareillage des personnes handicap�es, M. Djellal dira : �Dans le domaine de l�appareillage orthop�dique, l�ONAAPH s�est enrichi de 45 nouveaux produits, notamment ceux portant sur la proth�se du membre inf�rieur avec l�introduction de nouveaux m�canismes pour le genou et pieds proth�tiques, mais aussi avec des syst�mes �lectroniques pour le membre sup�rieur. S�agissant du membre inf�rieur, il a �t� d�velopp� des montants et embases en carbone. De m�me que des produits destin�s au tronc, il a �t� d�velopp� l'orth�se du tronc pour la verticalisation et le positionnement actif. L�objectif de ces nouveaux m�canismes est de d�velopper une fonctionnalit� qui apportera de l'aide et des facilitations de mouvement ainsi qu'une l�g�ret� aux patients. Concernant les voiturettes � moteur (VHP), un moyen de locomotion � destination des handicap�s moteurs lourds, parapl�giques et double amputation, qu�ils soient actifs, �tudiants ou travailleurs, a �t� d�velopp�. Les m�mes innovations ont �t� entreprises dans le domaine de la poussette, avec multipositionnement des membres inf�rieurs et d�un dossier au profit des infirmes moteurs d'origine c�r�bral. D�autres innovations concernant le domaine de la proth�se auditive ont �t� d�velopp�es notamment dans le domaine des �quipements FM pour les malentendants avec l�arriv�e d�une nouvelle gamme de proth�ses auditives dot�es d�un syst�me plus d�velopp� qui am�liore efficacement l'audition d�une population touch�e par une surdit� s�v�re et profonde.� Larbi Houari AIN-DEFLA Le trafic du gaz butane a commenc� Avec les derni�res chutes de pluie et m�me de neige sur les hauteurs de la cha�ne de l�Ouarsenis dans les communes d�El Hassania, Bathia, Belaas �. Et du Dahra � l�instar des communes de Tachta, El Amra, Mekhatria, El Abadia o� les habitants des douars en zones montagneuses ne disposent pas de gaz de ville encore, la demande d�approvisionnement en bouteilles de butane a enregistr� une hausse en fl�che. Habituellement, ce sont les commer�ants install�s dans ces zones qui par leurs propres moyens, vont s�approvisionner en bouteilles de gaz butane aupr�s du d�p�t principal Naftal de Ain Defla, revendues aux habitants, moyennant un b�n�fice, de 200 � 220 DA la charge. Cependant, selon les d�clarations de plusieurs de ces commer�ants revendeurs, qui nous ont contact�s, les responsables du d�p�t ont refus� de satisfaire leurs demandes pr�f�rant selon eux, proc�der � des ventes en gros � d�autres, sp�cialistes de la sp�culation qui revendent � des prix inaccessibles pour les petites gens � 400 DA, et m�me 600 DA la bouteille de gaz. Tout le monde a encore en t�te, le souvenir de la crise qui a s�vi en janvier et f�vrier derniers, crise touchant les foyers modestes de plein fouet au b�n�fice de sp�culateurs qui se sont enrichis au d�triment des citoyens d�munis. Allons nous revivre encore une fois cette crise, l�hiver annon�ant d�j� rigoureux ? Certainement, si les responsables � tous les niveaux ne prennent pas d�j� les mesures qui s�imposent pour emp�cher que ce soit toujours les m�mes qui soient les victimes des trabendistes qui ont leurs �entr�es� partout et qui sp�culent sur tout. Karim O. BOUZEGUENE Les parents d��l�ves de l��cole du centre bloquent l�APC Fulminant de col�re apr�s que leurs enfants eurent �t� priv�s de cours depuis 15 jours, pour cause de risque d�effondrement des plafonds des classes non chauff�es et sujettes � des infiltrations d�eau, les parents d��l�ves de l��cole Bouda- Mohand-Sa�d, dans le chef-lieu de la commune de Bouzeguene, sont revenus � la charge hier en fermant l�APC. Ils menacent de recourir � des fermetures cycliques de l��cole, si des mesures urgentes ne sont pas prises pour rendre fonctionnelle l��tablissement qui a subi d�importants d�g�ts, depuis f�vrier dernier. Les parents, dont de nombreuses m�res de famille ont pris d�assaut la mairie, ne comprennent pas la passivit� des autorit�s locales et r�gionales pourtant maintes fois alert�es sur ce probl�me. Ceci aurait d� les interpeller du fait de sa gravit� puisqu�il s�agit d�un danger mena�ant les enfants. Devant ce constat amer, un �lu sortant affirme que des dispositions ont �t� prises r�cemment puisque, selon lui, une entreprise a �t� retenue par l�APC pour r�aliser les travaux et que la balle est d�sormais dans le camp de la da�ra qui doit imp�rativement intervenir aupr�s du contr�leur financier pour lancer dans les meilleurs d�lais les travaux de r�paration et d�am�nagement de l��cole, au risque de compromettre la scolarit� des �l�ves. S. Hammoum A�ROPORT DE B�JA�A Devises, psychotropes et produits explosifs saisis A l�a�roport Soummam, Abane- Ramdane, l�heure est � l�extr�me vigilance douani�re. Pas moins de 48 flacons de m�thadone, un produit dangereux, class� dans la cat�gorie des stup�fiants et plus d�une centaine de comprim�s de psychotropes ont �t� d�couverts sur un passager en provenance de l�hexagone par les agents douaniers, samedi dernier. Le ressortissant, pr�sum� coupable du d�lit, a �t� imm�diatement plac� en d�tention pr�ventive par les autorit�s judiciaires pr�s le tribunal de B�ja�a, avons-nous appris. Le lendemain, la m�me brigade a r�ussi � intercepter un autre individu en possession de deux talkieswalkies ainsi que de 2,3 kg de chevrotine et d�autres produits sp�ciaux pour la fabrication de cartouches de fusil de chasse. En ce qui concerne les devises et en un mois de service, la douane a mis la main sur une importante somme �quivalente � 67 000 euros, ill�galement introduite � l�int�rieur du pays.