L�adh�sion de l�Alg�rie � l�Organisation mondiale du commerce (OMC) n�est pas contraignante, selon le ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural. Invit� hier d�une �mission de la Cha�ne I de la Radio nationale, Rachid Bena�ssa observe qu� �aujourd�hui, si l�on adh�re � l�OMC, cela ne constituera aucune g�ne�. Certes, il estime que des �correctifs� doivent �tre apport�s en mati�re d�accompagnement, d�organisation des fili�res et du d�veloppement de l�industrie agroalimentaire ainsi que les m�canismes de protection de la production nationale. N�anmoins, l�adh�sion � l�OMC ne semble pas contraignante, laisse-t-il entendre, dans la mesure o� cette organisation multilat�rale permet justement, le recours � de tels m�canismes qui existent d�j� et qui sont mieux ma�tris�s. Cela dans le contexte o� le programme national de renouveau agricole et rural commence � porter ses fruits, � la satisfaction de Rachid Bena�ssa. Pour 2012, le ministre �voque une croissance de l�ordre de 13,7% de la production agricole dont 18% ont �t� g�n�r�s par l�agriculture saharienne, ainsi que des r�sultats encourageants dans plusieurs fili�res, avec une bonne marge de progression et le renforcement de la m�canisation. En ce sens, le ministre de l�Agriculture note que des investissements dans le domaine de la fabrication de poudre de lait sont possibles � court terme, outre la possibilit� de mobiliser une surface irrigu�e de 200 000 hectares pour la fabrication d�aliments de b�tail. Et cela m�me si cette dynamique est quelque peu entrav�e par le d�ficit de main-d��uvre qualifi�e, notamment en p�riode de r�colte dans plusieurs r�gions du pays. Un d�ficit av�r� durant les derni�res ann�es comme le reconna�t l�invit� radiophonique qui observe que l�am�lioration du contexte socio�conomique global semble impacter n�gativement sur l�attractivit� de l�activit� agricole. L�occasion pour le ministre de mettre l�accent sur la n�cessit� de d�velopper davantage la culture de l�entrepreneuriat, l�esprit �pionnier�, au regard de la d�marche d�accompagnement et de soutien d�velopp�e par les pouvoirs publics et de l�obligation de r�sultats concrets et d�une d�marche proactive des divers intervenants. Comme Rachid Bena�ssa pr�nera la n�cessit� de booster l�utilisation des intrants, des technologies et des techniques � m�me de stimuler l�am�lioration des rendements agricoles et d�am�liorer la qualit� des produits et services. Par ailleurs, le ministre de l�Agriculture a indiqu� que le Comit� interprofessionnel de la viande blanche se r�unira dans les prochaines semaines pour �valuer la mise en �uvre depuis octobre dernier, du dispositif de soutien financier accord� aux producteurs et �leveurs. A ce propos, Rachid Bena�ssa qui �lude la probl�matique de la hausse continue des prix du poulet rel�ve, ce faisant, que la fili�re n�a pas p�riclit� et que ce dispositif est d�j� effectif sur le terrain.