L�Unesco participera � un atelier sur le trafic de substances dopantes organis� par l�Agence mondiale antidopage (AMA), le 22 janvier, � Lausanne (Suisse), pour inciter ses Etats membres � mettre en place des politiques de �tol�rance z�ro� � l��gard du dopage dans le sport, a appris l�APS mercredi aupr�s de l�organisation onusienne bas�e dans la capitale fran�aise. Lors de cet atelier, auquel prendront �galement part des experts d�Interpol, une recherche sur l�exp�rience pour r�duire le trafic en Italie sera plus particuli�rement examin�e. Cette �tude de cas viendra ainsi compl�ter une vaste enqu�te men�e pour le compte de l�Unesco et de l�AMA, en 2012, dans plus d�une cinquantaine d�Etats membres de l�organisation de l�ONU pour l��ducation, la science et la culture (Unesco) ayant d�j� ratifi� la Convention internationale contre le dopage dans le sport. Conduite par des chercheurs du Royaume-Uni, cette enqu�te r�v�le que les principaux probl�mes rencontr�s dans la lutte contre le dopage dans le sport sont li�s � la multiplicit� des formes que le trafic peut prendre et les difficult�s que cela entra�ne pour conduire des investigations, ainsi qu�au manque de sp�cialisation de la police et celui d��change d'informations � l��chelle internationale. �La lutte contre l�usage et le commerce des substances et des m�thodes interdites est, aujourd�hui, le principal d�fi pour endiguer le fl�au du dopage dans le sport au niveau mondial �, pr�cise-t-on � l�Unesco. �Sans cadre l�gal et sans partage d�informations entre toutes les instances impliqu�es dans ce combat, les progr�s risquent en effet d��tre limit�s et de se cantonner aux seuls tests de contr�le�, rel�ve-t-on par ailleurs. Le d�fi est d�autant plus grand que la diversit� des l�gislations nationales complique les efforts internationaux. Ainsi, m�me si la communaut� internationale reconna�t la �liste des substances et m�thodes interdites� mise � jour chaque ann�e par l�AMA avant d��tre valid�e et promue par l�Unesco, les lois nationales ne sont pas toujours en coh�rence avec cette liste, indique-t-on. Pour relever ce d�fi, l�Unesco a un r�le �d�terminant� � jouer. Apr�s avoir offert au monde, en 2005, le cadre juridique international qui faisait jusqu�alors d�faut, avec la Convention internationale contre le dopage dans le sport, l�Unesco incite ainsi non seulement ses Etats membres � mettre en place des politiques de �tol�rance z�ro� � l��gard du dopage, mais veille �galement � l�harmonisation de l�ensemble des lois et encourage vivement l��change d�informations, notamment avec Interpol, ajoute-t-on de m�me source. Ce trait� international universel stipule notamment que les gouvernements �doivent adopter des mesures afin de limiter la disponibilit� de substances et de m�thodes interdites en vue d�en restreindre l�utilisation illicite par des sportifs� (art. 8). En ratifiant la convention, les Etats s�engagent � lutter contre le trafic destin� aux sportifs, et, � cette fin, �� limiter la production, la circulation, l�importation, la distribution et la vente desdites substances et m�thodes�. Les signataires s�engagent par ailleurs � �encourager la coop�ration entre les organisations antidopage, les pouvoirs publics et les organisations sportives qui rel�vent de leur juridiction et ceux relevant de la juridiction des autres Etats-parties� (art. 13). Au 1er janvier 2013, 174 Etats membres de l�Unesco avaient ratifi� la Convention internationale contre le dopage dans le sport. L'Alg�rie a d�pos�, le 29 d�cembre 2006, les instruments de ratification de la Convention internationale de l'Unesco. Tous les Etats membres se retrouveront au si�ge de l�organisation, � Paris, les 19 et 20 septembre 2013, pour participer � la 4e session de la Conf�rence des Etats-parties � cette convention qui amendera notamment, comme tous les ans, l�annexe I de la convention portant sur la liste des substances et m�thodes prohib�es.