Les participants au colloque scientifique international sur le droit et le dopage, tenu à Tunis ont souligné la nécessité d'adopter une stratégie internationale en vue d'unifier les législations sur la lutte contre le dopage en milieu sportif. Lors de cette rencontre, les participants ont souligné l'importance du rôle des responsables des sports à travers le monde dans la consécration de la culture du fair play et des valeurs sportives saines, pour lutter contre les comportements négatifs tels que le dopage, qui est nocif pour la santé morale et physique des jeunes. Les prérogatives et missions d'Interpol ont été mises en exergue en particulier en matière de lutte contre le trafic transfrontalier de substances dopantes. Ces substances sont à l'origine de problèmes cardio-vasculaires, de troubles digestifs et respiratoires, d'impuissance sexuelle, d'inaptitude à la procréation, d'accidents cérébraux, de dépression nerveuse et d'agressivité. En vue de lutter contre ce fléau, les participants ont appelé à assurer un climat propice à la pratique saine du sport, à la mise en place d'une législation homogène et à l'adoption des conventions internationales sur la lutte contre le dopage dont la convention internationale de l'Unesco de 2006. La lutte contre ce phénomène pose une véritable problématique pour les juristes qui doivent, d'une part, considérer le dopage comme un comportement immoral et d'une autre part, garantir le respect des libertés fondamentales et des droits individuels des sportifs. Les participants ont appelé à la nécessité de sensibiliser les jeunes aux risques du dopage, estimant impérative la relance des dispositions et sanctions disciplinaires, administratives, pénales et civiles soulignant le role important qu'est appelé à jouer la presse écrite et audio visuelle dans ce domaine.
