D�but hier des consultations autour de l��valuation de la r�forme de l��ducation au niveau des �tablissements scolaires. Au premier jour du processus, des voix s��l�vent pour r�clamer davantage de temps que la semaine impartie par la tutelle aux discussions au niveau des �coles. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Depuis hier et jusqu�� lundi prochain, corps enseignant, associations de parents d��l�ves et �coliers discutent du syst�me �ducatif. Hier, au niveau des �tablissements, pas d�engouement particulier. Une situation qui fera dire � Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapest, que le temps que l�information fasse le tour des �coles, la p�riode impartie aux discussions au niveau des �coles sera d�j� �puis�e. Le Cnapest a n�anmoins une s�rie de propositions � faire m�me si dans un premier temps l��valuation de la r�forme se limite aux paliers du primaire et du moyen. En t�te des propositions, l�all�gement des programmes qui, selon Boudiba, permettra de r�gler d�finitivement le probl�me du seuil des cours r�clam� � chaque ann�e par les �l�ves de terminale. Au sujet de l�examen du baccalaur�at, le Cnapest propose la r�vision des bar�mes expliquant qu�actuellement le plus gros des points �tait attribu� aux questions qui ne favorisent pas l�esprit de synth�se et la r�flexion et qu�il fallait �quilibrer � l�avenir entre les questions bas�es sur la n�cessit� d�apprendre par c�ur et l�esprit d�analyse. Le Cnapest consid�re que la formation des formateurs est � placer parmi les priorit�s. Non seulement les enseignants mais �galement les inspecteurs doivent �tre form�s aux outils didactiques. La d�perdition scolaire fait partie des sujets d�inqui�tude et pour laquelle le syndicat autonome a imagin� une solution qui passe par l�instauration de l�enseignement professionnel estimant que la formation professionnelle n�a pas permis de r�gler le probl�me. Le Cnapest plaide pour l�instauration d�un bac professionnel qui puisse offrir aux �l�ves un parcours plus motivant que celui propos� actuellement. L�enseignement des langues pr�occupe �galement le syndicat qui estime qu�il serait temps de se pencher sur les raisons de l��chec de l�apprentissage des langues. Le Cnapest consid�re que c�est soit la m�thode soit les programmes qui sont inadapt�s. Du c�t� du SNTE, le constat est des plus n�gatifs. A�t Hamouda, le porte-parole du syndicat autonome, craint qu�une autre g�n�ration ne soit encore sacrifi�e car, dit-il, pour corriger les erreurs, il faudra beaucoup de temps. Le porte-parole du SNTE estime que la r�forme a prouv� son �chec. Le constat, ajoute-t-il, est amer puisque la r�forme est �un mortn� �, faute de moyens pour l�accompagner. Les moyens p�dagogiques, � savoir la formation des formateurs, les infrastructures et les outils p�dagogiques, ont fait d�faut et le SNTE, dit-il, a fait ce constat d��chec il y a d�j� une dizaine d�ann�es. Avec l��valuation de la r�forme qui est en cours, il se demande o� elle va mener consid�rant qu�il ne faut pas avoir honte de s�inspirer des exp�riences des pays voisins en la mati�re. De leur c�t�, les parents d��l�ves attendent beaucoup de cette consultation, notamment l�all�gement des programmes et l�instauration d�un syst�me capable de transformer les �coles en v�ritable lieu de vie avec un vrai projet de soci�t�.