Il n'a pas fallu beaucoup de temps au ministre de l'Education nationale pour se rendre à l'évidence de la nécessité de faire une halte dans les réformes que connaît le secteur depuis presque dix années maintenant. Pour Abdelatif Baba Ahmed ,l'heure des bilans a désormais sonné. Cette démarche du successeur de Boubakeur Benbouzid semble faire l'unanimité au sein de la famille de l'éducation nationale. Elle trouve ainsi un écho favorable auprès des syndicats du secteur qui, comme attendu, exigent d'être associés comme partenaires dans toute démarche tendant à trouver les solutions les meilleures pour rendre l'école algérienne plus performante et dispensant un enseignement de qualité. "Il est nécessaire de faire un premier bilan de ces reformes engagées depuis 2003 et nous avons étaient les premiers à le demander," dira Sadek Dziri, le président de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), avant d'ajouter que «notre syndicat ne cesse de demander la tenue d'une conférence nationale à ce propos qui regrouperait l'ensemble des acteurs du secteur et ce même s'il reste encore trois années pour parachever l'ensemble du processus des reformes». Notre interlocuteur, contacté hier, estime qu'il est aussi impératif d'associer le ministère de l'Enseignement supérieur dans ce premier bilan qui «doit se faire sans tapage et sans surenchère afin de faire toute la lumière sur les failles pour rendre toute sa force à l'école algérienne comme par le passé». Car le président de l'Unpef considère que les reformes n'ont pas été menées comme il se doit du fait «qu'elles étaient imposées dans la précipitation et l'école est devenue alors un vaste champ d'expérience». L'Unpef reproche aussi aux pouvoirs publics de n'avoir pas mis tous les moyens nécessaires pour la réussite des reformes. Dans ce cadre, il fait cas de l'exemple de la méthode relative à l'approche par compétence qui est, dira-t-il, «certes bien, mais elle souffre d'un manque de moyens mis à la disposition des élèves». Il n'a pas manqué aussi, pour étayer ses propos, de souligner le fort taux d'échec des étudiants lors de la première ou la deuxième année d'université. Cet avis est pratiquement partagé par le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest). Messaoud Boudiba, le chargé de communication de ce dernier syndicat, avance lui aussi l'exemple de l‘échec des étudiants lors de leur première année universitaire, preuve que les reformes sont loin de répondre aux espérances. Plaidant lui aussi pour l'association des syndicats dans toute démarche visant à rendre l'école algérienne plus performante Messaoud Boudiba, joint hier , considère que les réformes souffrent de plusieurs insuffisances . Il évoque ainsi la surcharge des programmes et des classes, deux facteurs qui rajoutent la pression sur les enseignants et les élèves. «Du fait de la précipitation dans la mise en œuvre de ces réformes, les enseignants, non préparés et non formés, se sont retrouvés avec de nouveaux programmes et sans moyens pédagogiques adéquats». Boudiba plaide ainsi pour la nécessité «de revoir les méthodes d'évaluation» et critique la démarche du ministère qui privilégie la quantité à la qualité. «Le ministère avance toujours des chiffres pour mettre en avant la réussite des réformes. ce qui est faux comme le prouve l'échec des étudiants lors de la première année universitaire» . Il n'a pas fallu beaucoup de temps au ministre de l'Education nationale pour se rendre à l'évidence de la nécessité de faire une halte dans les réformes que connaît le secteur depuis presque dix années maintenant. Pour Abdelatif Baba Ahmed ,l'heure des bilans a désormais sonné. Cette démarche du successeur de Boubakeur Benbouzid semble faire l'unanimité au sein de la famille de l'éducation nationale. Elle trouve ainsi un écho favorable auprès des syndicats du secteur qui, comme attendu, exigent d'être associés comme partenaires dans toute démarche tendant à trouver les solutions les meilleures pour rendre l'école algérienne plus performante et dispensant un enseignement de qualité. "Il est nécessaire de faire un premier bilan de ces reformes engagées depuis 2003 et nous avons étaient les premiers à le demander," dira Sadek Dziri, le président de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), avant d'ajouter que «notre syndicat ne cesse de demander la tenue d'une conférence nationale à ce propos qui regrouperait l'ensemble des acteurs du secteur et ce même s'il reste encore trois années pour parachever l'ensemble du processus des reformes». Notre interlocuteur, contacté hier, estime qu'il est aussi impératif d'associer le ministère de l'Enseignement supérieur dans ce premier bilan qui «doit se faire sans tapage et sans surenchère afin de faire toute la lumière sur les failles pour rendre toute sa force à l'école algérienne comme par le passé». Car le président de l'Unpef considère que les reformes n'ont pas été menées comme il se doit du fait «qu'elles étaient imposées dans la précipitation et l'école est devenue alors un vaste champ d'expérience». L'Unpef reproche aussi aux pouvoirs publics de n'avoir pas mis tous les moyens nécessaires pour la réussite des reformes. Dans ce cadre, il fait cas de l'exemple de la méthode relative à l'approche par compétence qui est, dira-t-il, «certes bien, mais elle souffre d'un manque de moyens mis à la disposition des élèves». Il n'a pas manqué aussi, pour étayer ses propos, de souligner le fort taux d'échec des étudiants lors de la première ou la deuxième année d'université. Cet avis est pratiquement partagé par le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest). Messaoud Boudiba, le chargé de communication de ce dernier syndicat, avance lui aussi l'exemple de l‘échec des étudiants lors de leur première année universitaire, preuve que les reformes sont loin de répondre aux espérances. Plaidant lui aussi pour l'association des syndicats dans toute démarche visant à rendre l'école algérienne plus performante Messaoud Boudiba, joint hier , considère que les réformes souffrent de plusieurs insuffisances . Il évoque ainsi la surcharge des programmes et des classes, deux facteurs qui rajoutent la pression sur les enseignants et les élèves. «Du fait de la précipitation dans la mise en œuvre de ces réformes, les enseignants, non préparés et non formés, se sont retrouvés avec de nouveaux programmes et sans moyens pédagogiques adéquats». Boudiba plaide ainsi pour la nécessité «de revoir les méthodes d'évaluation» et critique la démarche du ministère qui privilégie la quantité à la qualité. «Le ministère avance toujours des chiffres pour mettre en avant la réussite des réformes. ce qui est faux comme le prouve l'échec des étudiants lors de la première année universitaire» .