L�aquaculture, un cr�neau d�investissement oblig� ? La question s�av�re pertinente dans la mesure o� le minist�re de la P�che et des Ressources halieutiques encourage les professionnels � investir dans ce domaine. N�anmoins, une option dont des professionnels du secteur, r�unis hier au si�ge de l�Institut national sup�rieur de la p�che et de l�aquaculture (INSPA) d�Alger avec des repr�sentants du minist�re de tutelle, lors d�une journ�e d�information, ne semblent pas �tre totalement convaincus. Certes, des facilitations et des avantages fiscaux et �conomiques sont accord�s aux investisseurs qui b�n�ficient de dispositifs de financements et de garanties, comme explicit� lors de cette journ�e d�information. De m�me, les op�rateurs peuvent b�n�ficier du programme national de mise � niveau, m�me si le nombre de dossiers trait�s reste encore insignifiant en raison du faible engouement des professionnels. Or, si les op�rateurs sont invit�s � orienter leurs investissements vers l�aquaculture, certains armateurs rel�vent, cependant, la difficult� d�investir dans ce domaine qui leur est �tranger, outre l�absence d�une formation ad�quate. Ils rel�vent �galement l�impossibilit� de l�extension de leurs activit�s et notamment l�acquisition de grands navires, sachant que la production halieutique enregistre un d�clin av�r� depuis 2006. Contraints financi�rement, ces op�rateurs � l�instar de l�armateur M. Hamamouche affichent leur souhait d��chapper � la main-mise des �mandataires� sur le fonctionnement du march� et la fixation des prix du poisson. A ce propos, les repr�sentants de la tutelle minist�rielle expliquent que le financement de l�acquisition de grands navires a �t� gel� �momentan�ment�. Cette suspension, la directrice de la p�che et des ressources halieutiques de la wilaya d�Alger, Mme Zerrouki Rab�a, l�a motiv�e par le double de souci de pr�server la ressource halieutique, dont la campagne d��valuation a �t� lanc�e, et de garantir la p�rennit� de l�activit�, au-del� de la volont� d�inciter les professionnels � s�engager dans le d�veloppement des �petits m�tiers� de la p�che ou des petits bateaux. Ch�rif Bennaceur FINANCEMENT DES PROJETS La pr�sentation d�un bon business-plan est obligatoire La pr�sentation d�un business-plan bien m�tur� sera d�sormais obligatoire pour toute demande de financement de projet. Une instruction du minist�re des Finances est prise en ce sens selon le directeur de l�Industrie, de la Petite et Moyenne industrie et de la Promotion de l�investissement de la wilaya d�Alger. Intervenant lors de la journ�e d�information organis�e hier au si�ge de l�Institut national sup�rieur de la p�che et de l�aquaculture (INSPA) d�Alger, M. Hamou a estim� que la qualit� et la faisabilit� d�un projet industriel ou de services d�pendent essentiellement de la pr�sentation d�un bon business-plan. Un plan qui doit �tre �labor� de mani�re professionnelle impliquant l�expertise des centres de facilitation et des agences engag�es dans la gestion des programmes de cr�ation d�entreprises et soutien � l�emploi, explique-t-on.