Les proviseurs et censeurs des lyc�es ne d�col�rent pas, eux qui ont sursi, en mai dernier, � leur mouvement de contestation. Ils reviennent, cette-fois-ci, sous forme d�une gr�ve de trois jours. Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Un d�brayage � entamer aujourd�hui, � l�appel de la Commission nationale des proviseurs et censeurs des lyc�es, affili�e � l�Unpef (Union nationale des personnels de l'Education et de la Formation). Son coordinateur national avouait hier, sous le sceau de l�amertume et de la d�ception, que lui et ses pairs crient encore � la �discrimination � dont ils se disent �tre victimes de la part du minist�re de l'Education nationale. Une discrimination � valeur �d�atteinte � notre dignit�, poursuivra Noui Benberghout, proviseur d�un lyc�e du sud de S�tif qui fera part de sit-in quotidiens � tenir durant ce d�brayage par-devant les directions de wilaya de l��ducation. Et ce, avant le sit-in national pr�vu le 26 du mois courant par-devant le si�ge du minist�re de l�Education nationale � Alger. Et � notre interlocuteur d�annoncer aussi le retrait collectif des proviseurs et censeurs des journ�es de formation pr�vues avec les inspecteurs de l'�ducation sur la gestion des �tablissements du secondaire et des lyc�es techniques. Par atteinte � leur dignit�, les proviseurs et censeurs �voquent le dernier statut particulier des travailleurs de l'�ducation, qui les classe � la m�me cat�gorie (16) que d'autres fonctionnaires. Une �aberration �, � leurs yeux, eux qui affirment assurer mensuellement plus d'une quarantaine de missions ; p�dagogiques, administratives et financi�res contre une modique augmentation de 550 DA. Selon Benberghout, cet �tat de fait engendre le d�sint�r�t de plus en plus manifeste des enseignants qui sont de moins en moins, selon lui, enclins � vouloir acc�der aux postes de proviseur ou censeur. �Un pr�c�dent dangereux car l'ossature pyramidale susceptible de subjuguer les comp�tences pour la gestion et l'encadrement au sein du secteur est lamin�e�, ajoutera-t-il.