GUELMA D�bat sur la sant� et l�alimentation en eau potable � l�APW L�Assembl�e populaire de la wilaya de Guelma (APW) a adopt�, ce week-end, lors de sa premi�re session ordinaire, des recommandations en faveur de l�am�lioration de la couverture sanitaire dans certaines structures de la wilaya, pr�sent�es par la commission de la sant�, de l�environnement et des affaires sociales. �Ce document nous permet d�agir ensemble pour accro�tre la couverture sant� publique dans notre wilaya�, a d�clar� au d�but des travaux, le P/APW de Guelma, le Dr Brahmia Youcef. Le rapport pointe des insuffisances notamment au niveau de la polyclinique de A�n Hessainia et de l�h�pital Okbi de la ville de Guelma. Il fait �galement ressortir les changements qu'il faudra apporter d'urgence pour rem�dier � cette situation et, surtout, r�pondre aux besoins des citoyens en mati�re de prise en charge. Les �lus et l�administration se sont engag�s � mettre en place une approche coordonn�e pour traiter ce dossier prioritaire. Le rapport de la commission souligne, toutefois, que des efforts consid�rables ont �t� consentis par les responsables locaux du secteur de la sant� au cours de ces deux derni�res ann�es pour am�liorer la situation. �Il faut se f�liciter de l�existence de des structures de sant� qualifi�es d�exemplaires�. EIles sont ainsi �tiquet�es parce qu�elles parviennent, mieux que les autres, � attirer et � mieux prendre en charge le malade, c�est le cas de l�EPH Ibn-Zohr du centre-ville et de l�EPSP Guelma�, a d�clar� un membre de la commission. Confirmant cela, le wali de Guelma a cependant tenu � insister qu��il convient toutefois, que les responsables du secteur ainsi que les �quipes de sant� passent � pr�sent la vitesse sup�rieure et intensifient leurs efforts en pr�voyant des mesures plus concr�tes, des objectifs plus pr�cis ainsi qu'un suivi rigoureux pour avoir des r�sultats tangibles, � m�me d�am�liorer la prise en charge du malade�. Ouverte ce mardi, la premi�re session ordinaire de l�Assembl�e de wilaya de Guelma a dur� trois jours. Couronn�s de succ�s, de l�avis des participants, les travaux de cette session ont �galement port� sur le secteur de l�hydraulique, notamment le probl�me de l�alimentation en eau potable. Dans son intervention, le chef de l�ex�cutif a demand� fermement aux responsables de l�ADE � �uvrer pour une �limination plus efficace des points de fuite d'eau potable. Noureddine Guergour Une jeune polici�re en faction au tribunal administratif se tire une balle dans la t�te Mercredi dernier, aux alentours de 16h, les salles d�audience du tribunal administratif de la ville de Guelma ont �t� le th��tre d'un drame, quand une polici�re �g�e de 23 ans s'est tir� une balle dans la t�te, � l�aide son arme de service. Imm�diatement, les forces de police et les �quipes de secours sont intervenues. Le corps de la victime a �t� transf�r� au pavillon des urgences de l�h�pital Okbi de Guelma. Les urgentistes de cette structure, ayant jug� l��tat de sant� de la patiente tr�s grave, ont alors d�cid� son transfert en urgence vers le CHU de Annaba. La jeune polici�re est dans un coma profond, apprend-on de source hospitali�re. Pour l'heure, l'enqu�te ne permet pas de conna�tre les raisons exactes de ce drame. N. G. LE MARCH� DE L�EMPLOI � JIJEL Une r�elle dynamique Le march� de l�emploi dans la wilaya de Jijel conna�t une r�elle dynamique du fait de la poursuite du programme de r�alisation des �quipements publics et la mise en place de certains dispositifs cr�ateurs d�emploi, en cette conjoncture �conomique propice aux investissements publics et priv�s. Selon un rapport �tabli par les services de la wilaya, on d�nombre 305 964 personnes qui sont en mesure de travailler alors qu�il existe 275 980 personnes actives soit un taux de ch�mage de 9,80% en 2012. Un chiffre qui exprime les efforts consentis par les pouvoirs publics pour booster le march� de l�emploi, � travers la mise place de nombreux dispositifs, pour juguler le ch�mage qui a nettement baiss� surtout dans le domaine du b�timent. A ce sujet, selon un entrepreneur connu sur la place locale, on doit faire de la gymnastique pour trouver un ma�on, un carreleur ou un plombier. Ledit rapport souligne par ailleurs que l�administration et les services viennent en p�le position avec un taux de 54,50%, suivi par le secteur agricole avec un taux de 22,70% . Le BTHP, quant � lui, vient en troisi�me position avec un taux de 19,48% alors que l�industrie occupe la derni�re place avec un taux de 3,32%. Le rapport en question indique aussi que le nombre d�emplois permanents est pass� de 173 059 en 2011 � 183 136, soit une hausse de plus de 10 000 emplois, un bon indicateur socio�conomique de l��volution du march� de l�emploi. Par ailleurs, le nombre de postes d�emploi temporaires a connu une baisse passant de 114 868 en 2011 � 92 844 en 2012, soit un taux d�emploi permanent de 66,36%. Bouhali Mohamed-Cherif R�ALISATION DE 13 LYC�ES Des retards pr�judiciables La r�alisation des �quipements publics, notamment les �tablissements scolaires dans la wilaya de Jijel, conna�t un retard consid�rable. Lors de la derni�re session de l�Assembl�e populaire de wilaya, la commission de l��ducation a tir� la sonnette d�alarme concernant cette situation qui p�nalise lourdement la scolarit� de milliers d��l�ves, tous paliers confondus, dans plusieurs communes et localit�s de la wilaya. A ce sujet, le rapport de ladite commission a fait �tat de 13 lyc�es, inscrits il y a plus de deux ans, et dont les travaux n�ont pas encore d�marr�. Un �tat de fait �in�dit� qui doit inciter le premier responsable de la wilaya � secouer les services de la Direction du logement et des �quipements publics qui ont du mal � suivre la cadence des investissements publics engag�s par les pouvoirs publics afin de r�pondre aux besoins et attentes des populations. On apprend par ailleurs que les projets des lyc�es de Bazol, Dekera et Kaos dont l�inscription remonte � 2010, n�ont pas encore d�marr�. Ce retard risque d�hypoth�quer la prochaine rentr�e scolaire car les responsables locaux se sont engag�s pour que le lyc�e de Dekera ouvre ses portes en septembre 2013. Un engagement fictif face aux lourdeurs des services de la DLEP. B. M.-C. OULED ASKER L�eau potable, une denr�e rare L�eau potable est une denr�e rare dans la commune d�Ouled Asker. En effet, les robinets sont � sec dans cette r�gion montagneuse. Face � cette p�nurie qui perdure depuis belle lurette, les habitants de ladite commune sont contraints de parcourir des kilom�tres, pour s�approvisionner des sources dont les eaux ne font pas l�objet de contr�le des services d�hygi�ne. Cette situation constitue un terrain fertile pour la propagation des maladies � transmission hydrique, dans la r�gion o� la couverture sanitaire demeure insuffisante. Face � cette situation de plus en plus difficile, les habitants de cette commune lancent un appel aux services concern�s, pour la prise en charge de la question de l�alimentation en eau potable. B. M.-C. SKIKDA D�mant�lement d�un r�seau de trafic de v�hicules vol�s La brigade de lutte contre le trafic de v�hicules vol�s, relevant de la police judiciaire, a neutralis� une bande compos�e de 6 personnes �g�es de 27 � 59 ans, sp�cialis�es dans le trafic de v�hicules vol�s. Parmi ces personnes, quatre ont activ� durant des ann�es dans le trafic international de v�hicules, le faux et usage de faux des pi�ces administratives et la mise en circulation de v�hicules non conformes aux sp�cifications techniques. Ce coup de filet est le fruit d�investigations pouss�es concernant le trafic de v�hicules vol�s au niveau des fronti�res alg�riennes. Une voiture de marque Mercedes subtilis�e en Hollande en 2006, et introduite en Alg�rie o� elle a �t� enregistr�e et commercialis�e, a �t� r�cup�r�e. Le r�seau d�mantel� a d�j� � son actif le vol de 8 autres voitures. L�enqu�te a pu d�terminer que le principal accus� se chargeait du trafic de v�hicules vol�s dans plusieurs pays d�Europe (Pays-Bas, Italie, Espagne, France, Belgique), avec la complicit� de personnes �tablies � l��tranger, mais aussi de fonctionnaires exer�ant dans la da�ra d�Azzaba ainsi qu�au niveau de la wilaya de Skikda. Ces derniers ont �t� des facilitateurs de choix ayant permis � l�un des mis en cause d�enregistrer ces v�hicules au nom des victimes, avant de les r�enregistrer en usant de stratag�mes, en son nom. Ensuite, les gains g�n�r�s par la commercialisation seront logiquement partag�s avec ses complices. Les investigations ont permis �galement de d�couvrir que le principal inculp� proc�dait � l�enregistrement des v�hicules au nom d�autres victimes, en utilisant les pi�ces administratives qu�elles lui ont fourni en vue de les inscrire au niveau des services de la CNAS. Pr�sent�s devant le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Skikda, les six personnes impliqu�es (3 mises sous mandat de d�p�t, 2 plac�es sous contr�le judiciaire et 1 relax�e) sont inculp�es d�association de malfaiteurs, faux et usage de faux, contrebande, trafic d�influence, mise en circulation de v�hicules non conforme aux sp�cifications techniques.