Les praticiens de la sant� publique perdent patience. Apr�s une courte tr�ve, leur syndicat renoue avec la contestation. Le SNPSP appelle � une gr�ve de trois jours � compter de lundi prochain. Un avant-go�t sera donn� d�s mercredi avec l�organisation d�un sit-in devant le minist�re de tutelle. Son pr�sident d�nonce la non-prise en charge d�une plateforme de revendications en suspens depuis de longues ann�es. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Aucune volont� politique de r�gler les probl�mes pos�es par le Syndicat national des praticiens de sant� publique (SNPSP). C�est le constat auquel est arriv� son pr�sident qui, exc�d� par les nombreuses fins de non-recevoir du minist�re de la Sant�, a fini par saisir la justice. Le Dr Merabet indiquait hier que son syndicat avait en effet intent� une action en justice contre le minist�re de la Sant� pour non-application de dispositions r�glementaires contenues dans le statut particulier. En effet, pas moins de 4 000 praticiens attendent toujours de pouvoir passer � des grades sup�rieurs. Un droit qui leur est conf�r� par leur statut mais qui leur est toujours refus� depuis de longues ann�es. Le SNPSP qui appelle ses adh�rents � une gr�ve les 22, 23 et 24 avril prochains compte �galement organiser, d�s ce mercredi, un rassemblement devant le si�ge du minist�re de la Sant� pour exiger la prise en charge de la plateforme de revendications contenant plusieurs points. En t�te de liste, l�application de l�accord n�goci� en 2011 sur le projet d�amendement du statut particulier des praticiens de sant� publique. Le SNPSP exige l�application de l�article 19 du statut particulier relatif � l�acc�s au grade de principal et de principal-chef. Le Dr Merabet, qui animait hier une conf�rence de presse, a fait savoir que son syndicat exigeait �galement une �quivalence directe entre anciens et nouveaux dipl�m�s de m�decine dentaire et de pharmacie. En effet, depuis que les deux cursus ont �t� rallong�s d�une ann�e pour les deux sp�cialit�s, les pharmaciens et les dentistes issus de l��ancien� syst�me doivent subir une �quivalence pour pouvoir �tre class�s au m�me grade que ceux de l�actuel syst�me en d�pit de leur exp�rience. Une aberration pour le pr�sident du SNPSP qui exige une �quivalence directe. Il revendique �galement la promulgation du r�gime indemnitaire transversal dans les termes n�goci�s en 2011 avec application d�s janvier 2008, la revalorisation des primes sp�cifiques � la r�gion du Grand Sud en prenant compte des salaires actuels, le r�glement des probl�mes que pose l�inscription sur les tableaux des ordres professionnels et la lev�e de toutes les situations d�entrave � l�activit� syndicale. A A�n M�lila, M�sila et Batna pour ne citer que ces wilayas, les cadres syndicaux et les adh�rents du SNPSP subissent des pressions au quotidien face au mutisme de l�administration centrale qui, aux dires du Dr Merabet, ne place visiblement pas les revendications des praticiens de la sant� publique en t�te de ses priorit�s.