Madame l'ambassadrice est une femme admirable. Elle qui vient d'un pays du froid d'Europe centrale ne se plaint jamais de la chaleur d'Alger l'Africaine. Madame l'ambassadrice, visiblement, aime l'Algérie. Elle voyage beaucoup et a été, notamment, à Adrar, Biskra, Béjaïa et Jijel. Son contact permanent avec les populations algériennes lui permet de connaître leurs vrais besoins et d'orienter dans ce sens les aides et les investissements de son pays en faveur des couches défavorisées de notre pays. Madame l'ambassadrice, sans protocole, assiste à des spectacles artistiques à Alger. Elle est aussi très présente sur la scène culturelle. Elle a, par exemple, animé une conférence à l'Espace Plasti sur l'expérience de son pays dans le domaine du système des quotas octroyé aux femmes dans les Parlements et assemblées élues. Elle assiste également aux fêtes de mariages à Alger auxquelles elle est invitée et elle y vient souvent habillée en tenue traditionnelle algérienne. Parfois, elle passe toute une journée avec ses amis et voisins de la cité algéroise où elle habite. Madame l'ambassadrice a aussi pris l'initiative de planter des arbres ramenés d'Europe au Jardin d'essais d'El Hamma, à Alger. Lors de la dernière finale de la Coupe d'Algérie de football, Mouloudia- USMA, des supporters des deux clubs se sont fait photographier dans la rue en compagnie de Madame l'ambassadrice. Et si l'Algérie adoptait une Constitution vraiment révolutionnaire qui permettrait à tous les citoyens et habitants du monde de se porter candidats à la présidence de la République ? Dans ce cas, je voterai pour Madame l'ambassadrice, présidente de la République algérienne démocratique et populaire, si elle accepte de se porter candidate. K. B.