Le coup d'envoi du festival arabo-africain de danses folkloriques a été donné dans l'après-midi de mercredi dernier. Sobriété et simplicité ont caractérisé la cérémonie d'ouverture qui s'est déroulée en présence des autorités locales et de la wilaya de Tizi-Ouzou. On aura noté aussi la présence de l'ambassadeur de Palestine, dont une troupe de danse populaire figure parmi les troupes participantes à cet évènement artistique qui met à l'honneur une troupe folklorique d'Autriche de l'association Cercle des traditions tyroliennes de la ville de Kufstein. «Danser l'Algérie indépendante» est le thème choisi pour la tenue de la présente édition qui se poursuivra jusqu'au 7 du mois en cours. Les troupes du cru invitées sont au nombre de 10. Au total, ce sont près de 400 artistes dont 98 étrangers qui se produiront pour l'animation des plateaux artistiques de ce festival et qui sont positionnés au niveau de la maison de la culture Mouloud-Mammeri et le théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi-Ouzou. Des animations de proximité sont au programme qui concerne une dizaine de chef-lieux de daïra. Un programme qui comprend, également, des colloques et des rencontres thématiques. «Quel impact des festivals culturels sur l'économie des collectivités territoriales ; danses populaires : quel devenir... font partie des sujets qui seront débattus par des spécialistes algériens et étrangers. Il faut signaler aussi que les plateaux seront animés conjointement par des troupes de danse et des artistes de variétés. La troupe du Ballet national, le chanteur Akli Yahiatène, qui s'est produit dans la soirée de jeudi dernier, la chanteuse algérienne Amal Wahby et Rabah Asma se produiront en guest-stars. Plus de 200 artistes du cru sont aussi prévus au programme des animations artistiques des soirées que ce soit au niveau des deux sites du chef-lieu de wilaya que des daïras. Dans son allocution d'ouverture, le directeur de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, Ould Ali L'hadi, en sa qualité de commissaire du festival, a insisté sur la culture de tolérance portée en filigrane par ce festival, en mettant en scène une multiplicité de cultures et de traditions patrimoniales représentées à Tizi-Ouzou, à travers des pays du sud de l'Afrique et du Moyen-Orient. «Depuis huit ans, ce festival fait dans la multiplicité des expressions artistiques et le grand brassage des idées des quatre coins du monde (...). Ce festival, réunissant des gens et des cultures provenant des différentes parties du monde, permet de promouvoir la tolérance et l'appréciation des cultures des autres». Le wali de Tizi-Ouzou qui a donné le coup d'envoi de cet événement, a abondé dans le même sens, insistant sur l'importance des valeurs d'ouverture et de l'acceptation des différences. Notons que le chanteur Akli Yahiatène s'est produit à la Maison de la culture dans la soirée d'hier jeudi 4 juillet, coïncidant avec la fin des festivités du Cinquantenaire de l'indépendance.